Quel est le taux numérique des transporteurs routiers de marchandises en France ? Pour répondre à cette question, le cabinet BP2R a mené une enquête auprès de 80 transporteurs dont 45 % à la tête d’un parc de plus de 100 moteurs. Premier constat : le secteur s’est largement approprié la "première vague numérique" avec un taux d’équipement en Transport Management System (TMS) de 83 %. Ces outils sont notamment utilisés pour gérer la planification et l’exécution des prestations ou la gestion de parc. Un temps en retard, l’équipement en informatique embarquée est désormais généralisé puisque 93 % des transporteurs déclarent l’avoir déployé à bord de leurs véhicules. Dans le même temps, les conducteurs seraient dotés à 62 % d’applications mobiles professionnelles. "Dans tous les cas, ces solutions sont surtout utilisées pour la transmission des missions et la géolocalisation", note BP2R.
Développement des portails web client
Moins développés sont les systèmes numériques consacrés aux échanges de données avec leurs clients chargeurs puisque la moitié des transporteurs dispose d’un portail web client. "Rien de dramatique cependant, puisque parmi ceux qui ne sont pas équipés, 62 % déclarent avoir le projet d’en mettre un sur pied. Ces portails proposent dans la totalité des cas sondés la possibilité de télécharger les preuves de livraison. Ils permettent aussi le plus souvent la traçabilité des ordres de transport et, dans la moitié des cas, leur saisie". Le téléchargement des factures demeure une option rarement proposée en revanche tandis que le suivi des émissions CO2 reste une fonctionnalité marginale.
Transporeon, Transwide et Shippeo se distinguent
Si les transporteurs ont déployé des solutions d’échanges numériques pour la transmission des ordres de transport via un portail ou par EDI, dans les faits, ils déclarent continuer à les recevoir par emails de leurs clients. "75 % en reçoivent encore par fax et 68 % par téléphone. Et lorsqu’il s’agit de transmettre l’ordre à un sous-traitant, le plus souvent peu numérisé, alors le recours aux moyens modernes, tels le portail web, l’EDI ou les plateformes collaboratives, devient parfaitement anecdotique".
Développement des portails web client
Moins développés sont les systèmes numériques consacrés aux échanges de données avec leurs clients chargeurs puisque la moitié des transporteurs dispose d’un portail web client. "Rien de dramatique cependant, puisque parmi ceux qui ne sont pas équipés, 62 % déclarent avoir le projet d’en mettre un sur pied. Ces portails proposent dans la totalité des cas sondés la possibilité de télécharger les preuves de livraison. Ils permettent aussi le plus souvent la traçabilité des ordres de transport et, dans la moitié des cas, leur saisie". Le téléchargement des factures demeure une option rarement proposée en revanche tandis que le suivi des émissions CO2 reste une fonctionnalité marginale.
Transporeon, Transwide et Shippeo se distinguent
Si les transporteurs ont déployé des solutions d’échanges numériques pour la transmission des ordres de transport via un portail ou par EDI, dans les faits, ils déclarent continuer à les recevoir par emails de leurs clients. "75 % en reçoivent encore par fax et 68 % par téléphone. Et lorsqu’il s’agit de transmettre l’ordre à un sous-traitant, le plus souvent peu numérisé, alors le recours aux moyens modernes, tels le portail web, l’EDI ou les plateformes collaboratives, devient parfaitement anecdotique".
"93 % des transporteurs sont équipés d’informatique embarquée"
S’agissant des plateformes collaboratives, elles sont utilisées par un tiers des transporteurs interrogés, le plus souvent à la demande de leurs clients chargeurs. "Les « historiques » Transporeon et Transwide ont la part belle par rapport à leurs jeunes cousins Everoad, Fretlink ou Chronotruck et sont surtout utilisés pour la prise de rendez-vous". Parmi les plateformes récentes, Shippeo spécialisée dans la fourniture d’heures d’arrivée (ETA) est de loin la plus utilisée "révélant le besoin de visibilité et de traçabilité des chargeurs". Pour la moitié des transporteurs en effet, la remontée d’information vers leurs clients ne se fait qu’en cas d’anomalie et, quand elle est systématique, cette remontée n’est pas forcément automatisée (72 % par email) notamment lorsque le transport est sous-traité.