À quelques milles au large de Bossasso, dans la région somalienne autonome du Puntland, un marin du vaisseau français "Sirocco" scrute deux boutres à la jumelle. Des pêcheurs. Si la côte alentour regorge toujours de pirates, ceux-ci s'aventurent désormais beaucoup moins sur l'eau.
La présence d'une armada internationale et les "meilleures pratiques" mises en œuvre par les armateurs ont quasiment réduit à néant la piraterie dans le golfe d'Aden et au large des côtes somaliennes. Mais la menace plane toujours et le phénomène ne demande qu'à reprendre. La dernière prise d'importance des pirates somaliens, enregistrée par la Force maritime européenne Atalante (Eunavfor), remonte à mai 2012. Depuis, plusieurs navires ont été attaqués ou été la cible de manœuvres d'approches suspectes, mais les pirates somaliens ne sont parvenus à se rendre maîtres d'aucun d'entre eux.
Seuls quelques boutres ont été abordés, essentiellement pour être utilisés comme bateau mère. Maigre butin, alors qu'au tableau de chasse des pirates somaliens ont figuré dans le passé deux superpétroliers transportant chacun près de 2 millions de barils de brut ou un cargo ukrainien chargé d'armes, notamment de chars d'assaut. Maigres prises également pour le TCD (Transport de chalands de débarquement) "Sirocco" durant ses quatre mois de mission en tant que vaisseau-amiral d'Atalante : cinq pirates arrêtés mi-janvier, à bord d'un boutre indien dont ils s'étaient rendus maîtres pour tenter en vain d'aborder un pétrolier. Rien d'autre à signaler sur le front de la piraterie. Les navires d'Atalante se sont donc contentés d'imposer leur présence dissuasive, de surveiller la zone et de venir en aide aux embarcations en difficulté. Un pêcheur sud-coréen grièvement blessé a ainsi été opéré d'urgence sur un des navires d'Atalante.
Seuls quelques boutres ont été abordés, essentiellement pour être utilisés comme bateau mère. Maigre butin, alors qu'au tableau de chasse des pirates somaliens ont figuré dans le passé deux superpétroliers transportant chacun près de 2 millions de barils de brut ou un cargo ukrainien chargé d'armes, notamment de chars d'assaut. Maigres prises également pour le TCD (Transport de chalands de débarquement) "Sirocco" durant ses quatre mois de mission en tant que vaisseau-amiral d'Atalante : cinq pirates arrêtés mi-janvier, à bord d'un boutre indien dont ils s'étaient rendus maîtres pour tenter en vain d'aborder un pétrolier. Rien d'autre à signaler sur le front de la piraterie. Les navires d'Atalante se sont donc contentés d'imposer leur présence dissuasive, de surveiller la zone et de venir en aide aux embarcations en difficulté. Un pêcheur sud-coréen grièvement blessé a ainsi été opéré d'urgence sur un des navires d'Atalante.