La place portuaire marseillaise rêve d'un grand port connecté avec son hinterland

Pour prouver à la communauté portuaire qu'il est un adepte d'une véritable "cohésion", le président de l'UMF, Jean-Philippe Salducci, ne s'est montré à la tribune des vœux que le temps de permettre aux présidents des associations professionnelles locales de donner leurs points de vue et à Via Marseille Fos d'annoncer le programme 2014 des manifestations promotionnelles.
Ainsi Christian Domini, le président du Comité marseillais des armateurs français (CMAF), a pu rappeler que le port phocéen reste la place forte du "shipping" dans le pays et que l'organisation se place dans le sillage d'Armateurs de France en matière de politique environnementale. Jaap van den Hoogen, à la tête des agents et consignataires de navires de la place (AACN), bien que satisfait que le nombre d'escales n'ait pas reculé en 2013, rêve de la concrétisation de projet de navettes ferroviaires pour relier (enfin) Marseille à la Suisse. Le port de Hambourg constitue à ses yeux un modèle en matière de desserte avec son hinterland. L'occasion était également trop belle également pour Jean-Pierre Vigerie, au nom des 85 sociétés adhérentes du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos (STM), de formuler ses vœux. Il souhaite des "réunions régulières constructives avec les autorités phytosanitaires et la douane". Du côté des entrepreneurs de manutention, Nicolas Gauthier, le président du Semfos, estime notamment qu'un tirant d'eau de 14,50 mètres est insuffisant pour s'adapter aux navires de 16.000 EVP et plus qui seront notamment exploités dans le cadre du P3. L'objectif est d'éviter au GPMM d'être "relégué en deuxième division". Et de rappeler qu'en quelques années les plus grands porte-conteneurs sont passés de 9.200 EVP à 18.400 EVP. Reste au GPMM à réaliser les travaux de dragage nécessaires... À son tour, il souhaite également que l'amélioration de la desserte de Fos se concrétise.
Quant à Hervé Balladur, le président de Via Marseille Fos (VMF), il a saisi l'opportunité pour décliner le programme de missions en France et à l'étranger et de réceptions de délégations étrangères sur place. Selon lui, "Marseille n'est pas un port de transbordement. Il faut donc définir une stratégie de différenciation".
Bruno Scardigli, le président de la commission Vracs liquides de l'UMF, rappelle que la crise du raffinage en Europe est la cause du recul des vracs liquides en 2013 pour le port de Marseille-Fos. Il se félicite de l'homologation de la reprise du groupe Kem One en décembre. Il émet le souhait du maintien d'une raffinerie locale et fonde des espoirs sur la croissance du GNL.

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