La réactivation d'AMCF plaide en faveur de la lisibilité des agents maritimes

À l'occasion de sa dernière assemblée générale qui s'est déroulée à Marseille le 31 mai, la Fédération des associations de consignataires de navires et agents maritimes de France (Facam) a entériné la réactivation d'AMCF, une structure commune avec le Syndicat national des agents maritimes (Snam) qui plaide en faveur d'une meilleure lisibilité de la profession.
Le lendemain d'une grand-messe organisée par l'Association des agents et consignataires de navires de Marseille-Fos (AACN, voir "L'Antenne" du 3 juin), manifestation à laquelle avaient pris part de nombreux agents maritimes des autres ports français, la Facam tenait dans la cité phocéenne son assemblée générale annuelle. Comme prévu, le projet de réactiver l'AMCF a été validé par ses adhérents.
La présidence tournante de cette structure commune aux associations en a été confiée à Stephan Snijders, l'actuel président du Snam. Il est entouré de Jaap van den Hoogen, directeur de CMA CGM agences France et président de l'AACN, et de Christophe Buisson, directeur général de Sealogis, tous deux occupent les fonctions de vice-présidents.

Des honoraires de gré à gré

Selon Christian Béle, qui tient la barre de la Facam, l'objectif de la manœuvre est de "donner plus de lisibilité à la profession", sachant que l'association fédère les associations présentes dans douze ports français et que le Snam, de son côté, fédère les intérêts des agents du secteur de la ligne régulière.
"Nous devons être le passage obligé dans le cadre du guichet unique", souligne Christian Béle. Ce fervent défenseur du métier souligne toutefois qu'en matière de sûreté et sécurité, l'Europe a son propre schéma mais chaque pays membre de l'UE a le sien. "Chaque pays espère que son schéma sera celui qui sera retenu au plan communautaire". Et de regretter d'avance que "les commandants seront amenés à devenir de plus en plus des responsables administratifs".
Interrogé sur les agents nomades qui peuplent un peu les quais munis d'une voiture et d'un téléphone pour consigner les navires, il indique que "les autorités portuaires semblent méfiantes" en France à leur égard. Il se félicite en outre que Fonasba, la fédération des associations nationales des courtiers maritimes et agents, ait mis en place des "standards" dans les procédures de travail de la profession. Une forme de label qui met les agences qui ont pignon sur rue à l'abri de la concurrence déloyale dans les ports de l'Hexagone. La question n'est pas facile à régler, d'autant que les tarifs que pratique la profession sont tenus d'être libres, quel que soit le nombre de tâches à effectuer au cours d'une escale. Selon une étude de la même fédération internationale, celui-ci peut s'élever jusqu'à 150, rapporte le président de la Facam.

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