Les prix à la pompe sont revenus la semaine dernière à leur niveau de l'élection présidentielle, ravivant l'hypothèse d'un gel des tarifs, proposé à l'époque par François Hollande et que Bercy pourrait venir à instaurer. Le gouvernement a dit "demeurer extrêmement attentif à l'évolution quotidienne des prix". Avec un pétrole qui a dépassé le 7 août les 110 dollars le baril sur le marché européen de Londres, une nouvelle hausse est probable dans les stations-service ces jours-ci, sauf net retournement de situation.
L'évolution des prix des carburants a suivi la hausse des cours du pétrole brut en juillet, avec un baril qui a pris près de 20 dollars en un mois à 110 dollars (pour le Brent de la mer du Nord), a souligné Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). Trois facteurs principaux ont poussé le pétrole brut à la hausse en juillet, selon lui : les tensions autour de l'Iran, une accalmie sur le front de la crise en zone euro et des déclarations des dirigeants saoudiens indiquant qu'"un prix de 100 dollars leur allait bien". D'ici à la fin de l'année, le président de l'Ufip s'attend à "des prix à la pompe relativement soutenus", car le pétrole brut marque "aujourd'hui une tendance très nette à la fermeté du prix".
L'évolution des prix des carburants a suivi la hausse des cours du pétrole brut en juillet, avec un baril qui a pris près de 20 dollars en un mois à 110 dollars (pour le Brent de la mer du Nord), a souligné Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). Trois facteurs principaux ont poussé le pétrole brut à la hausse en juillet, selon lui : les tensions autour de l'Iran, une accalmie sur le front de la crise en zone euro et des déclarations des dirigeants saoudiens indiquant qu'"un prix de 100 dollars leur allait bien". D'ici à la fin de l'année, le président de l'Ufip s'attend à "des prix à la pompe relativement soutenus", car le pétrole brut marque "aujourd'hui une tendance très nette à la fermeté du prix".
