Pour deux des thèmes marseillais abordés lors de la session annuelle Info Navires, organisée par l'Institut méditerranéen des transports maritimes (IMTM), le champ d'action de la réforme portuaire de 2008 a été remis sous les projecteurs dès lors qu'on a évoqué le problème de compétitivité de la réparation navale.
Après avoir rappelé les diverses périodes de crise traversées par la réparation navale marseillaise, Jacques Hardelay, président du Chantier naval de Marseille (CNM), a estimé que l'entreprise connaît une croissance de son chiffre d'affaires depuis six ans. La filiale marseillaise du groupe San Giorgio de Porto et de Costa Croisières mise aujourd'hui sur la prochaine ouverture de la forme 10 pour doubler son chiffre d'affaires actuel d'ici 2020. Selon lui, "la nouvelle réglementation IMO-Solas constituent un atout pour le chantier". De même, "possibilités de jumboïser des navires, installation de scrubbers, proximité du port de croisière et opportunités de réparer des porte-conteneurs de 18.000 EVP" en représentent d'autres.
Après avoir rappelé les diverses périodes de crise traversées par la réparation navale marseillaise, Jacques Hardelay, président du Chantier naval de Marseille (CNM), a estimé que l'entreprise connaît une croissance de son chiffre d'affaires depuis six ans. La filiale marseillaise du groupe San Giorgio de Porto et de Costa Croisières mise aujourd'hui sur la prochaine ouverture de la forme 10 pour doubler son chiffre d'affaires actuel d'ici 2020. Selon lui, "la nouvelle réglementation IMO-Solas constituent un atout pour le chantier". De même, "possibilités de jumboïser des navires, installation de scrubbers, proximité du port de croisière et opportunités de réparer des porte-conteneurs de 18.000 EVP" en représentent d'autres.
"Croissance et productivité sur les terminaux à conteneurs"
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"Nous sommes 120 salariés au lieu de 55. Nous devrions être 135 salariés en 2017", détaille-t-il. Mais il se veut toutefois prudent. Bien que bénéficiant du soutien de Gênes et des autorités locales marseillaises, le réparateur naval phocéen se dit confronté à des problèmes de compétitivité. Car il doit faire appel à 5 salariés du Grand Port maritime de Marseille (GPMM) dès qu'il a recours à une grue.
La présidente de l'IMTM, Claire Merlin, souligne : "La réparation navale n'a pas été concernée par la réforme portuaire de 2008. Il va falloir trouver un partenariat qui fonctionne bien".
À l'inverse, la manutention portuaire a pleinement bénéficié de la réforme. Pour Matthieu Desiderio, directeur des investissements chez l'opérateur de terminaux Eurofos, "le trafic n'a pas cessé de progresser depuis la mise en place de la réforme". Et de rappeler que la croissance s'est élevée à 80 % depuis 2011. Il insiste sur l'amélioration de 40 % en matière de productivité sur le terminal. La filiale de fosséenne de Portsynergy a déjà fait l'acquisition de 2 portiques géants (qui seront mis en service en fin d'année) et de 12 cavaliers en 2014 auxquels viendront s'ajouter 15 autres en 2017. Évoquant le sujet de la "rotule", il se réjouit : "Le quai sera d'un seul tenant d'ici deux ans".