La volonté des autorités chinoises de réduire les subventions allouées aux trains de fret entre leur pays et l’Europe risque d’affaiblir le modèle économique de cette offre. Sauf si les entreprises privées et d’autres États prennent le relais, selon l’Union internationale des chemins de fer.
Depuis mars, les trains de fret entre la Chine et l’Europe ont retrouvé le chemin de la croissance après deux mois d’activité à l’arrêt ou très limitée en raison de la crise sanitaire du Covid-19. Dopée par l’envoi de matériels et d’équipements médicaux, cette reprise semble fragile et peut-être temporaire selon une étude de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) sur l’évolution des trafics ferroviaires eurasiens.