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"La tendance est aux avions d'une durée de vie très longue. L'avion du futur ne verra pas le jour avant 2020. Cela veut dire qu'en termes de sécurité des vols, on ne peut rien attendre de la technologie avant la prochaine génération d'avions", a déclaré Jacques Rosay, à l'occasion d'un colloque consacré aux "pilotes face à l'imprévu", organisé par l'Académie de l'air et de l'espace. "Pour le moment, le maintien, voire l'amélioration du niveau de sécurité ne peut dépendre que des pilotes", a-t-il ajouté.
Dans des situations prévisibles, l'automatisme peut s'avérer plus performant que l'humain mais, face à l'imprévisible, le pilote reste indispensable, a-t-il encore jugé. Pour illustrer son propos, il a cité le cas fréquent d'oiseaux se présentant sur la trajectoire : seul le pilote est à même de modifier le plan de vol. Paradoxalement, trop d'automatisme et technologie sophistiquée compromettent l'agilité des pilotes et donc potentiellement la sécurité des vols, ceux-ci étant moins entraînés à des situations susceptibles d'être corrigées directement par la machine.
De son côté, Jean-Paul Troadec, directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), a souligné que l’occurrence d'un événement était devenue parfois tellement exceptionnelle que les équipages n'y étaient plus préparés.
Dans des situations prévisibles, l'automatisme peut s'avérer plus performant que l'humain mais, face à l'imprévisible, le pilote reste indispensable, a-t-il encore jugé. Pour illustrer son propos, il a cité le cas fréquent d'oiseaux se présentant sur la trajectoire : seul le pilote est à même de modifier le plan de vol. Paradoxalement, trop d'automatisme et technologie sophistiquée compromettent l'agilité des pilotes et donc potentiellement la sécurité des vols, ceux-ci étant moins entraînés à des situations susceptibles d'être corrigées directement par la machine.
De son côté, Jean-Paul Troadec, directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), a souligné que l’occurrence d'un événement était devenue parfois tellement exceptionnelle que les équipages n'y étaient plus préparés.