Dans son rapport de décembre 2015, la Fédération internationale des associations de transitaires et assimilés (Fiata) faisait l'éloge de la stratégie nationale logistique marocaine, qui a permis à ce pays exportateur de compter parmi les nations de premier plan dans ce domaine.
Dans un document intitulé "Morocco – A move forward with the national logistics strategy", la Fiata rappelle que le Maroc a initié une politique volontariste au début des années 2000 dans les secteurs de l'agriculture, de l'industrie, des ressources halieutiques et de la pêche, de l'énergie et du commerce domestique. La logistique a eu droit de 2010 à 2015 à son plan de développement doté d'une enveloppe de 12 milliards de dollars.
Investissements et réformes
La Fiata constate que ces investissements ont aidé le pays à développer des réseaux autoroutier de 1.800 km et ferroviaire de 2.109 km, desservant 80 % de la population urbaine et permettant le transport de 40 millions de tonnes de fret chaque année.
Bien sûr, le transport maritime est essentiel pour le pays, avec 3.500 km de côtes sur deux mers, 13 ports et 98 % de son commerce extérieur assurés par ce mode, soit 92 millions de tonnes, souligne la note.
Dans un document intitulé "Morocco – A move forward with the national logistics strategy", la Fiata rappelle que le Maroc a initié une politique volontariste au début des années 2000 dans les secteurs de l'agriculture, de l'industrie, des ressources halieutiques et de la pêche, de l'énergie et du commerce domestique. La logistique a eu droit de 2010 à 2015 à son plan de développement doté d'une enveloppe de 12 milliards de dollars.
Investissements et réformes
La Fiata constate que ces investissements ont aidé le pays à développer des réseaux autoroutier de 1.800 km et ferroviaire de 2.109 km, desservant 80 % de la population urbaine et permettant le transport de 40 millions de tonnes de fret chaque année.
Bien sûr, le transport maritime est essentiel pour le pays, avec 3.500 km de côtes sur deux mers, 13 ports et 98 % de son commerce extérieur assurés par ce mode, soit 92 millions de tonnes, souligne la note.
"De la 90e à la 50e place au classement des indices de compétitivité logistique"
Le symbole du développement de ce secteur est le port de Tanger-Med, qui a réussi en seulement huit ans d'existence à atteindre les 3 millions d'EVP. L'extension de ce hub régional qui doit être livrée en 2017 passera sa capacité à 8 millions de conteneurs vingt pieds. Côté aérien, le Maroc dispose de 17 aéroports, dont Casablanca, le principal hub du continent africain.
Le Maroc est également passé par des réformes sectorielles dans chacun des modes disponibles dans le pays à travers libéralisation du transport routier en 2003, de l'aérien en 2005 (ciel ouvert), du maritime en 2006 (mer ouverte) et la réforme portuaire de 2007. La Fiata souligne que ces actions "lui permettent d'accompagner sa politique économique libérale, son statut avancé auprès de l'Union européenne et ses accords de libre-échange avec plus de 55 pays".
Indicateurs de réussite
La stratégie nationale logistique initiée en 2010 par Mohamed VI s'appuie sur un constat dressé en 2006 par la banque mondiale : le coût de la logistique au Maroc équivalait à 20 % du produit intérieur brut (PIB) du pays, alors que les pays développés et émergents se situent plutôt dans la fourchette 11-15 %. Ce projet quinquennal visait à accroître l'attractivité du Maroc pour les investisseurs étrangers, à améliorer le rapport qualité/prix des services logistiques tout au long de la chaîne, à favoriser les performances opérationnelles et commerciales des entreprises (notamment les capacités et la rapidité de livraison, la réactivité et la flexibilité). Il s'agissait aussi d'accélérer la croissance du PIB de 3 à 5 points supplémentaires et donc de réduire la part du coût logistique de 20 à 15 % de celui-ci.
S'il est trop tôt pour tirer un bilan définitif du programme, la Fiata souligne que cette politique a déjà permis au Maroc de passer de la 90e à la 50e place au classement des indices de compétitivité logistique de la banque mondiale, d'atteindre la 16e position du classement mondial de la connectivité maritime de la Cnuced et le 30e rang du classement des coûts du commerce transfrontalier réalisé par l'agence Doing Business de la Banque mondiale.