Le projet de vente des Chantiers de l'Atlantique au groupe italien Fincantieri, enlisé depuis de nombreux mois, est sauf surprise parti pour capoter, au grand soulagement des salariés et de certains élus.
Les salariés du chantier naval français retiennent leur souffle. L'accord de cession des Chantiers de l'Atlantique à Fincantieri, dont la première version a été signée le 2 février 2018, prévoit que l'opération soit finalisée d'ici au 31 décembre. Or, le groupe public italien n'a toujours pas soumis à la Commission européenne les informations qu'elle lui réclame dans le cadre de son enquête approfondie sur l'impact de la vente pour la concurrence dans le secteur de la construction navale. Faute de réponse d'ici jeudi ou d'octroi d'un nouveau délai, l'accord de cession, déjà repoussé à quatre reprises, tombera. Un actif stratégique La Commission européenne indique que "la montre est bloquée" car "les informations manquantes ne sont pas fournies par les parties". "Nous estimons avoir fait tout ce que nous devions et pouvions faire. De notre côté, nous ne pouvons pas faire davantage", a affirmé pour sa part un porte-parole de Fincantieri, rappelant que "le contrat arrivait à échéance…
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