
La ministre espagnole des Transports Ana Pastor estime qu'il ne faut pas pour l'instant privatiser les aéroports espagnols, comme le souhaitait le précédent gouvernement. L'ancienne équipe socialiste avait voulu ces derniers mois vendre 90,05 % des aéroports de Madrid et Barcelone, une opération qui devait rapporter au moins 5,3 milliards d'euros, et 49 % d'Aena, l'organisme de gestion aéroportuaire. Elle y avait finalement renoncé, devant la forte opposition de la droite et à l'approche des élections législatives du 20 novembre.
Tandis que la privatisation partielle d'Aena n'a même pas été lancée, celle des aéroports de Madrid et Barcelone, qui devait être bouclée fin novembre, a été repoussée de trois mois, au-delà des élections, qui ont porté la droite au pouvoir. "L'appel d'offres se termine le 30 janvier" pour Madrid et Barcelone, a rappelé jeudi 12 janvier Ana Pastor. "J'ai toutes les études sur la table pour mettre en place les processus nécessaires afin qu'à l'avenir, personne ne vende, nous ne vendions pas, les actifs (d'Aena) au pire moment possible pour notre économie", a-t-elle déclaré, car "c'est ce qui a été sur le point de se passer". Parmi les sept consortiums en lice se trouvent l'Espagnol Ferrovial, le Français Aéroports de Paris (ADP) et l'Allemand Fraport.
De plus en plus d'aéroports fantômes
L'Espagne connaît une crise sans précédent et, sous l'effet de l'éclatement de la bulle immobilière, de nombreuses infrastructures dans le pays sont désormais à l'abandon. C'est le cas pour certains aéroports. L'Espagne est le pays d'Europe qui compte le plus grand nombre d'aéroports commerciaux à vocation internationale mais, sur les 47 structures publiques, quatre n'ont actuellement plus aucun vol commercial régulier depuis que Badajoz s'est ajouté le 10 janvier à Huesca, Albacete et Cordoue suite à l'arrêt des liaisons d'Air Nostrum. Mais pour Germa Bel, économiste à l'université de Barcelone, "les aéroports qui ont moins de 100.000 passagers par an, soit moins d'un vol par jour, sont en réalité des aéroports fantômes". Une quinzaine de plate-formes sont dans ce cas.
Par ailleurs, alors que le pays est engagé dans un vaste programme de rigueur qui devrait réduire le déficit de 40 milliards d'euros cette année, le ministère des Transports a lui vu son budget réduit de 1,6 milliard, soit une chute de 15 % par rapport à 2011.
Tandis que la privatisation partielle d'Aena n'a même pas été lancée, celle des aéroports de Madrid et Barcelone, qui devait être bouclée fin novembre, a été repoussée de trois mois, au-delà des élections, qui ont porté la droite au pouvoir. "L'appel d'offres se termine le 30 janvier" pour Madrid et Barcelone, a rappelé jeudi 12 janvier Ana Pastor. "J'ai toutes les études sur la table pour mettre en place les processus nécessaires afin qu'à l'avenir, personne ne vende, nous ne vendions pas, les actifs (d'Aena) au pire moment possible pour notre économie", a-t-elle déclaré, car "c'est ce qui a été sur le point de se passer". Parmi les sept consortiums en lice se trouvent l'Espagnol Ferrovial, le Français Aéroports de Paris (ADP) et l'Allemand Fraport.
De plus en plus d'aéroports fantômes
L'Espagne connaît une crise sans précédent et, sous l'effet de l'éclatement de la bulle immobilière, de nombreuses infrastructures dans le pays sont désormais à l'abandon. C'est le cas pour certains aéroports. L'Espagne est le pays d'Europe qui compte le plus grand nombre d'aéroports commerciaux à vocation internationale mais, sur les 47 structures publiques, quatre n'ont actuellement plus aucun vol commercial régulier depuis que Badajoz s'est ajouté le 10 janvier à Huesca, Albacete et Cordoue suite à l'arrêt des liaisons d'Air Nostrum. Mais pour Germa Bel, économiste à l'université de Barcelone, "les aéroports qui ont moins de 100.000 passagers par an, soit moins d'un vol par jour, sont en réalité des aéroports fantômes". Une quinzaine de plate-formes sont dans ce cas.
Par ailleurs, alors que le pays est engagé dans un vaste programme de rigueur qui devrait réduire le déficit de 40 milliards d'euros cette année, le ministère des Transports a lui vu son budget réduit de 1,6 milliard, soit une chute de 15 % par rapport à 2011.