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"Parlement de la mer et du littoral" présidé par le Premier ministre, le rôle du Conseil national de la mer et des littoraux (CMNL) né du Grenelle de la mer est d'assister les pouvoirs publics dans la définition et la mise en œuvre de sa stratégie maritime.

Vice-président d'Armateurs de France, Fernand Bozzoni est élu au bureau du CNML © ED
Lieu de dialogue et de concertation, cette nouvelle instance, la seule à regrouper l'ensemble des acteurs du monde maritime, "a un rôle de propositions auprès de gouvernement", insiste Frédéric Cuvillier. Suppléant Jean-Marc Ayrault retenu par la situation au Mali et en Algérie, le ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche a précisé son champ d'action, vaste, et lancé les Assises de la mer et du littoral. Lesquelles se tiendront jusqu'en juillet et ont un triple objectif. À travers une série de rencontres, elles visent à faire remonter et à cerner "les enjeux pour une ambition maritime et littorale des territoires". Cette consultation servira au CMNL, dont le bureau est placé sous la direction de Maxime Bono président de la Communauté d'agglomération de La Rochelle Poitou-Charentes, à formuler ses propositions en vue de la définition de la stratégie nationale pour la mer et le littoral que "le gouvernement entend lancer cette année". Le second objectif concerne la réforme de l'Administration de la mer. "J'ai conscience aujourd'hui de la difficile lecture de cette administration. Il faut faciliter la collaboration des ministères concernés, simplifier les procédures, et clarifier l'organisation des administrations centrales et locales".
Dynamiser le pavillon français
Le troisième axe est consacré à l'économie du transport maritime. "Tout en accompagnant la construction navale et en aidant la structuration de la filière, nous voulons restaurer l'attractivité du pavillon français sans renoncer à nos exigences en ce qui concerne la sécurité des navires et des droits sociaux des marins".
Dynamiser le pavillon français
Le troisième axe est consacré à l'économie du transport maritime. "Tout en accompagnant la construction navale et en aidant la structuration de la filière, nous voulons restaurer l'attractivité du pavillon français sans renoncer à nos exigences en ce qui concerne la sécurité des navires et des droits sociaux des marins".

Maxime Bono, président du bureau du CNML
Pour Frédéric Cuvillier, le Registre international français (Rif) "n'a pas suffi à assurer la compétitivité de notre pavillon, ni le maintien de l'emploi maritime en France". Aussi, le ministre confirme-t-il le lancement d'une mission parlementaire visant à rechercher de nouvelles voies sur la compétitivité des pavillons nationaux. Confirmée également, la tenue prochaine d’États généraux de l'enseignement maritime.
Bureau du CNML
Au cours de sa première réunion, le CNML a procédé à l'élection de son bureau composé de six collèges. Vice-président d'Armateurs de France et président de son Comité Environnement, Fernand Bozzoni est élu au collège représentant les entreprises. Au titre des personnalités qualifiées, Francis Vallat, président du Cluster maritime français, et Xavier de la Gorce, vice-président de la SNSM, figurent également au bureau du nouveau Conseil dont la prochaine session est fixée en juillet.
Bureau du CNML
Au cours de sa première réunion, le CNML a procédé à l'élection de son bureau composé de six collèges. Vice-président d'Armateurs de France et président de son Comité Environnement, Fernand Bozzoni est élu au collège représentant les entreprises. Au titre des personnalités qualifiées, Francis Vallat, président du Cluster maritime français, et Xavier de la Gorce, vice-président de la SNSM, figurent également au bureau du nouveau Conseil dont la prochaine session est fixée en juillet.