
La drague "Samuel de Champlain" appelée à recevoir une nouvelle motorisation mixte gasoil/GNL © NSNP A. Bocquel
Sur décision de l’OMI, le plafond global de 0,5 % de teneur en soufre pour les carburants marins s’appliquera dès 2020 et non à compter de 2025 comme envisagé initialement. En France, ce cap est également fixé par deux directives européennes sur la durabilité du transport maritime (n° 214/94) et la réduction de la teneur en soufre des carburants marins (n° 2012/33). C’est dans ce cadre que s’inscrit le programme "Toward Blue Atlantics Arch by 2025" dont le premier projet baptisé SamueLNG* a été lancé fin 2016. Coordonné par le GIE Dragages Ports et cofinancé par l’Union européenne au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), il a pour but de promouvoir l’emploi du gaz naturel liquéfié par les navires de transport à courte distance et de servitude.
Cinq autorités portuaires engagées
Au cours des trois prochaines années du projet SamueLNG, cinq actions seront menées faisant intervenir plusieurs autorités portuaires françaises et espagnoles. Objet d’un appel d’offres en cours, la première concerne la remotorisation de la drague aspiratrice en marche "Samuel de Champlain" détenue et exploitée par le GIE Dragages Ports. D’une capacité de 8.500 m3 et fonctionnant au gasoil à usage maritime (DML), la drague recevra une nouvelle motorisation mixte gasoil-GNL.
Cinq autorités portuaires engagées
Au cours des trois prochaines années du projet SamueLNG, cinq actions seront menées faisant intervenir plusieurs autorités portuaires françaises et espagnoles. Objet d’un appel d’offres en cours, la première concerne la remotorisation de la drague aspiratrice en marche "Samuel de Champlain" détenue et exploitée par le GIE Dragages Ports. D’une capacité de 8.500 m3 et fonctionnant au gasoil à usage maritime (DML), la drague recevra une nouvelle motorisation mixte gasoil-GNL.
"Études sur l’avitaillement en GNL à Nantes-Saint-Nazaire, Gijon et Vigo"
Autour des mêmes thèmes
-
GMP, premier manutentionnaire au Havre certifié OEA-Full
-
Berlin fait un grand pas vers le GNL américain
-
La Turquie ratifie la convention de Hong Kong sur le recyclage des navires
-
La Grèce et le Japon en tête des actifs mondiaux en termes de flotte
-
Hapag-Lloyd lance la première conversion au GNL d'un gros porte-conteneurs
En parallèle, des études sur l’avitaillement en gaz liquéfié comprenant une évaluation des conditions de réalisation seront conduites sur le port de Nantes-Saint-Nazaire ainsi que sur les ports de Gijon, pour une unité mobile terrestre, et de Vigo en vue de créer un dock flottant. Des analyses sur l’impact environnemental du carburant maritime gaz et de ses installations seront également réalisées sur les ports de Rouen, du Havre et de Nantes-Saint-Nazaire. Le projet SamueLNG comprend aussi un volet formation des personnels sur l’avitaillement en GNL à Rouen et sur le port ligérien. L’ensemble des résultats des travaux seront enfin consolidés par la fédération internationale du dragage, soit la Central Dredging Association (Ceda).
Partenaires privés
Au total, le projet SamueLNG rassemble 12 acteurs implantés sur l’arc atlantique. En sus des autorités portuaires apparaissent Inova et Ghenova, spécialisées dans la conception et l’ingénierie navale, ainsi que les fournisseurs d’énergie Energias de Portugal et Gas Natural Fenosa. L’armement espagnol Suardiaz figure également au sein du consortium.
* Spanish/French Sustainable Atlantic Motorways of the Seas Using as Fuel for Engine LNG (Autoroutes de la mer franco-espagnoles durables motorisées au GNL)