Latécoère va lancer un plan visant à restaurer sa compétitivité à l'horizon 2020, accompagné d'un projet de suppression de près de 5 % de ses effectifs.
Dans le cadre de son nouveau plan d'économies et de relance, Latécoère devrait consacrer sur la période 2017-2021, "près de 100 millions d'euros à ses investissements industriels, doubler les ressources de ses projets de recherches et technologies et pouvoir ainsi se positionner pour le prochain cycle aéronautique" entre 2020 et 2025, détaille l'équipementier aéronautique.
Pour l'ensemble du groupe, qui compte 4.964 personnes -dont 2.356 en France-, le projet "pourrait conduire à la suppression nette de 236 postes (232 pour la branche Aérostructure et 4 pour les Systèmes d'Interconnexion)", a précisé Latécoère. Selon la direction, il s'agit d'un chiffre "maximum" et le groupe proposera des reclassements en interne et en externe.
Nouvelle usine française
Un plan de départ volontaire sera mis en place et sera suivi d'un plan de sauvegarde de l'emploi, "avec maintien en France, dans le Sud-Ouest du centre de décision du groupe et des activités à haute valeur ajoutée dont l'ingénierie et la Recherche & Technologie", précise la société.
Le groupe, lourdement endetté, avait lancé fin 2013 un plan de redressement avec trois composantes, une restructuration financière pour réduire la dette, un objectif de performances et un volet stratégique pour retrouver la croissance.
Ce projet doit "permettre à Latécoère de restaurer sa compétitivité et de réinvestir", et le doter "d'un schéma industriel robuste et d'un programme d'investissements lui permettant de se repositionner sur des segments à plus forte valeur ajoutée", a indiqué Frédéric Michelland, directeur général de Latécoère.
Le plan se traduira par un "renforcement des sites de Gimont (Gers) et Liposthey (Landes) par le transfert de l'ensemble des activités du site de Tarbes (Hautes-Pyrénées) et de certaines productions réalisées aujourd'hui à Toulouse sur le site de Périole". Un nouveau site de production doit être créé à proximité de son siège toulousain pour réinternaliser la fabrication de certaines pièces". Enfin, le groupe prévoit une nouvelle implantation en Bulgarie pour accueillir les activités de petit assemblage à faible valeur ajoutée.
Pour l'ensemble du groupe, qui compte 4.964 personnes -dont 2.356 en France-, le projet "pourrait conduire à la suppression nette de 236 postes (232 pour la branche Aérostructure et 4 pour les Systèmes d'Interconnexion)", a précisé Latécoère. Selon la direction, il s'agit d'un chiffre "maximum" et le groupe proposera des reclassements en interne et en externe.
Nouvelle usine française
Un plan de départ volontaire sera mis en place et sera suivi d'un plan de sauvegarde de l'emploi, "avec maintien en France, dans le Sud-Ouest du centre de décision du groupe et des activités à haute valeur ajoutée dont l'ingénierie et la Recherche & Technologie", précise la société.
Le groupe, lourdement endetté, avait lancé fin 2013 un plan de redressement avec trois composantes, une restructuration financière pour réduire la dette, un objectif de performances et un volet stratégique pour retrouver la croissance.
Ce projet doit "permettre à Latécoère de restaurer sa compétitivité et de réinvestir", et le doter "d'un schéma industriel robuste et d'un programme d'investissements lui permettant de se repositionner sur des segments à plus forte valeur ajoutée", a indiqué Frédéric Michelland, directeur général de Latécoère.
Le plan se traduira par un "renforcement des sites de Gimont (Gers) et Liposthey (Landes) par le transfert de l'ensemble des activités du site de Tarbes (Hautes-Pyrénées) et de certaines productions réalisées aujourd'hui à Toulouse sur le site de Périole". Un nouveau site de production doit être créé à proximité de son siège toulousain pour réinternaliser la fabrication de certaines pièces". Enfin, le groupe prévoit une nouvelle implantation en Bulgarie pour accueillir les activités de petit assemblage à faible valeur ajoutée.
