La zone portuaire au nord de Strasbourg a été choisie pour le premier projet d’une usine française de lithium pour l’automobile. Celle-ci est attendue fin 2025 par transformation du minerai qui viendrait d’Amérique latine par voie maritime puis fluviale.
La zone d’activités du port de Lauterbourg a été choisie comme site d’implantation par les porteurs du projet de la première usine française de lithium pour véhicules électriques. Et c’est tout sauf un hasard. La start’up Viridian, Technip Energies et Veolia Water s’associent dans le but de faire démarrer dans quatre ans une unité de production d’hydroxyde de lithium. Or, "le procédé consistera à raffiner du sel de lithium venu d’Amérique latine (Argentine, Chili…). Celui-ci sera acheminé par bateau jusqu’à Rotterdam, puis par barge sur le Rhin, jusqu’au port de Lauterbourg", détaille Rémy Welschinger, président de Viridian. En outre, le foncier disponible sur le site relevant du Port autonome de Strasbourg est généreux : le projet pourra occuper 20 hectares. De quoi installer une première ligne de 25.000 tonnes par an fin 2025 et avoir "la superficie de terrain suffisante pour l’agrandissement que nous visons à quatre lignes…
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