Le rapport d'enquête technique du Bureau d'enquêtes sur les évènements de mer (BEAmer) sur la rupture de l'amarrage et l'échouement du car-ferry "Napoléon Bonaparte" dans la nuit du 27 au 28 octobre 2012 dans le port de Marseille écarte toute erreur humaine. Il conclut que "les conditions météo inhabituelles, bien que prévues en intensité (force du vent), sont à l’origine de l’événement". Le document souligne que, malgré les précautions prises au début et en cours d’hivernage, la rupture complète de l’amarrage du navire, en escale au poste 116 de la digue du large pour une période d'hivernage, est due "aux tensions inégales entre les amarres et aux mouvements latéraux du navire et au roulis sous l’effet des rafales de vent" qui avaient atteint 70 nœuds.
Le rapport pointe également la "dangerosité de la reprise de l’amarrage par du personnel autre que l’équipage, en l’absence de l’assistant pont, lorsque la situation est dégradée".
Il met en cause "l'absence de procédure armement permettant la mobilisation d’un équipage restreint en cas d’alerte météo, pour une période minimale d’urgence".
Les auteurs soulignent surtout que la digue du large est trop exposée en cas de vents de force 10 du secteur Ouest/ Nord-Ouest pour les navires à très grand fardage.
Le BEAmer dit ne pas connaître, à ce jour, les causes de l’envahissement progressif des locaux adjacents aux compartiments touchés par la brèche, "compte tenu des restrictions légitimes d’accès à bord pour des raisons de sécurité, dans les heures et les jours qui ont suivi l’événement".
Vincent Calabrèse
Lisez ici le rapport complet du BEAmer
Le rapport pointe également la "dangerosité de la reprise de l’amarrage par du personnel autre que l’équipage, en l’absence de l’assistant pont, lorsque la situation est dégradée".
Il met en cause "l'absence de procédure armement permettant la mobilisation d’un équipage restreint en cas d’alerte météo, pour une période minimale d’urgence".
Les auteurs soulignent surtout que la digue du large est trop exposée en cas de vents de force 10 du secteur Ouest/ Nord-Ouest pour les navires à très grand fardage.
Le BEAmer dit ne pas connaître, à ce jour, les causes de l’envahissement progressif des locaux adjacents aux compartiments touchés par la brèche, "compte tenu des restrictions légitimes d’accès à bord pour des raisons de sécurité, dans les heures et les jours qui ont suivi l’événement".
Vincent Calabrèse
Lisez ici le rapport complet du BEAmer