Le Baltic Exchange modifie l'indice des capesize

La place londonienne Baltic Exchange, référence mondiale de l'évaluation du coût du transport maritime de matières premières, a annoncé jeudi 12 décembre plusieurs changements dans son indice sur les capesize afin de mieux refléter la réalité du marché.
"Le Baltic Exchange va faire plusieurs changements significatifs au Baltic Capesize Index, notamment de la description du navire et du poids des routes dans l'index, et ajoutera trois nouvelles routes". "Ce sont des modifications significatives qui vont avoir un impact sur les courtiers, les propriétaires de navires et les affréteurs et qui sont conçues pour refléter la réalité des changements du marché de transport de matières premières sèches", a déclaré Jeremy Penn, le directeur général du Baltic Exchange.

Essais jusqu'en mars 2014

Le Baltic Capesize Index (BCI), qui compile les tarifs de la catégorie des navires "capesize" (forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance), est l'une des composantes de l'indice Baltic Dry Index (BDI), qui reflète l'évolution des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières premières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.). Ces changements seront appliqués à l'essai entre fin janvier-début février et fin mars 2014 puis les informations sur les nouvelles routes et les routes existantes seront publiées en parallèle jusqu'à épuisement de l'intérêt pour ces dernières. L'une des nouvelles routes consiste en un voyage aller-retour entre Qingdao (Chine) et le Brésil tandis qu'une autre va de Richards Bay (Afrique du Sud) à Guangzhou (Canton).
"Actuellement il y a plus de voyages aller-retour Chine-Brésil que de voyages simples (qui est une route existante)", a expliqué Marc Pauchet, responsable de la recherche sur les vraquiers secs chez le courtier ACM Shipping. De même, l'évolution des destinations des exportations sud-africaines de charbon valide la nouvelle route Afrique du Sud-Chine, par rapport à l'existante Afrique du Sud-Europe (Rotterdam), ajoute l'analyste. En effet, la deuxième économie mondiale a importé 9,5 millions de tonnes de charbon sud-africain sur les neuf premiers mois de l'année, alors qu'elle n'en importait aucune quantité il y a cinq ans. À l'inverse, les exportations vers l'Europe ont chuté de 28 millions de tonnes sur les neufs premiers mois de 2008 à 8,5 millions de tonnes sur la même période en 2013.

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