Après l'annonce de la nomination de Frédéric Cuvillier comme ministre délégué aux Transports et à l'Économie maritime, le Cluster maritime français (CMF) se réjouit de l'existence "d'un grand ministère en charge du Développement durable, responsable de missions très importantes tant pour la mer que pour l'économie maritime". Il se félicite que le secteur apparaisse pour la première fois, d'une façon qu'il veut croire «non subsidiaire» dans l'intitulé d'un ministère délégué très important.
Il se réjouit que "les transports y soient associés, avec l'espoir que cela fera encore progresser l'ardente obligation que constitue l'intermodalité" et que ce ministère ait été confié à Frédéric Cuvillier, "connu pour son intérêt pour le maritime et qui a prouvé à plusieurs reprises son ouverture et son écoute".
Le Cluster maritime français rappelle qu'il a depuis longtemps fait connaître son opinion sur les principes qui devaient inspirer l'organisation de l'exécutif dans le domaine maritime. Il souligne que ces principes avaient d'ailleurs été rappelés publiquement dans le discours prononcé par son président en ouverture des Assises de l'économie maritime et du littoral à Dunkerque en décembre 2011 : "un ministère à la fois puissant et officiellement en charge de la mer et des questions maritimes". Selon lui, "l'existence d'un ministère dédié exclusivement à la mer n'est pas en soi suffisante si celui-ci n'a pas suffisamment de poids pour véritablement pouvoir imposer et suivre les dossiers vis-à-vis des autres ministères et en particulier de Bercy".
L'autre nécessité, à ses yeux, était celle d'un "interministériel fort, pouvant supposer le renforcement du secrétariat général de la Mer actuel". Enfin, l'institution souligne l'importance pour le secteur du transport maritime "d'incarner la préoccupation du développement durable".
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Frédéric Cuvillier nouveau ministre délégué aux Transports et à l’Économie maritime
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