
© Costa Croisières
Tel un géant sauvé des eaux vingt mois après son tragique naufrage, le "Concordia" dominait mardi 17 septembre le minuscule port du Giglio, où il stationnera jusqu'à son renflouement qui n'est "pas prévu avant le printemps". "Nous avons franchi une étape importante, sans doute la plus difficile, car nous n'avions pas de plan alternatif si cela n'avait pas fonctionné", a indiqué Nick Sloane, le Sud-Africain qui a piloté l'opération de redressement pour le compte de Titan, une firme américaine spécialisée, alliée sur ce projet à l'italien Micoperi. Première mondiale, la rotation du mastodonte de 114.000 tonnes, qui gisait sur son flanc droit à quelques mètres du Giglio, a duré une vingtaine d'heures.
Prochaines étapes : la réparation du flanc droit, le positionnement de quinze caissons (en symétrie avec le côté déjà émergé) puis les préparatifs pour le renflouement. Le remorquage du "Concordia" vers un port où il sera démantelé, n'interviendra pas avant le "premier semestre de l'an prochain", selon le chef de la protection civile, Franco Gabrielli. Piombino, en Toscane, Naples ou Palerme sont candidats à un tel marché qui les occuperait plusieurs années. D'ici-là, le navire va être stabilisé avec câbles et tirants d'acier pour passer l'hiver, puis le flanc endommagé sera consolidé pour supporter le poids des caissons. "Il y a encore beaucoup de travail au niveau de l'ingénierie" sur la résistance de la coque, selon Nick Sloane.
Prochaines étapes : la réparation du flanc droit, le positionnement de quinze caissons (en symétrie avec le côté déjà émergé) puis les préparatifs pour le renflouement. Le remorquage du "Concordia" vers un port où il sera démantelé, n'interviendra pas avant le "premier semestre de l'an prochain", selon le chef de la protection civile, Franco Gabrielli. Piombino, en Toscane, Naples ou Palerme sont candidats à un tel marché qui les occuperait plusieurs années. D'ici-là, le navire va être stabilisé avec câbles et tirants d'acier pour passer l'hiver, puis le flanc endommagé sera consolidé pour supporter le poids des caissons. "Il y a encore beaucoup de travail au niveau de l'ingénierie" sur la résistance de la coque, selon Nick Sloane.