
© Roland Grunchec
La bipolarité des bassins demeure la particularité du port de Marseille-Fos. L'activité de ligne régulière est aussi bien ancrée dans les bassins Ouest (Fos) que dans les bassins Est (Marseille). Longtemps condamnées à disparaître par la rumeur publique, le nombre de ses services (35) prouve que les installations marseillaises proches du centre-ville restent encore actives. Elles demeurent essentiellement portées par le marché méditerranéen (du côté occidental comme oriental) et le continent africain. Cette partie du GPMM reste encore spécialisée dans le secteur Nord-Sud bien que les observateurs relèvent du côté des armateurs une tendance à vouloir regrouper leurs activités à Fos.
En revanche, au nombre de 25 à ce jour, les services dans les bassins Ouest sont moins élevés car cette partie est nettement plus tournée vers l'axe Est-Ouest. Un segment de marché plus exposé aux grandes tendances du moment : gigantisme, alliances entre grands acteurs, etc.
Depuis quelques semaines, les armateurs annoncent l'ouverture de quelques nouveaux services ou l'amélioration des lignes existantes. Au Grand Port maritime de Marseille, Monica Bonvalet, le chef du département maritime à la Direction du développement, estime que, du côté des armateurs, "le retour de confiance s'est opéré".
En revanche, au nombre de 25 à ce jour, les services dans les bassins Ouest sont moins élevés car cette partie est nettement plus tournée vers l'axe Est-Ouest. Un segment de marché plus exposé aux grandes tendances du moment : gigantisme, alliances entre grands acteurs, etc.
Depuis quelques semaines, les armateurs annoncent l'ouverture de quelques nouveaux services ou l'amélioration des lignes existantes. Au Grand Port maritime de Marseille, Monica Bonvalet, le chef du département maritime à la Direction du développement, estime que, du côté des armateurs, "le retour de confiance s'est opéré".
"Le retour de confiance s'est opéré"
Parmi les tout derniers changements repérés dans les deux bassins, les observateurs ont relevé notamment la récente réorganisation depuis le début du mois d'octobre de la desserte de l'Amérique du Nord. Suite au retrait fin septembre de Hapag-Lloyd du service commun "MAS/Amerigo" qui le liait à CMA CGM, l'armateur français a décidé d'opérer seul un service baptisé "Amerigo". Celui, qui opère six porte-conteneurs de 2.500 à 3.500 EVP, a apporté une modification par rapport à son prédécesseur : il dessert directement Miami.
Selon le groupe armatorial, cette escale permet "un accès facilité aux centres de distribution et aux entrepôts de Floride et du Mexique". Avant de toucher Fos, la ligne dessert Malte, Livourne et Gênes. Après le port phocéen, il touche Barcelone, Valence. Aux États-Unis, il touche New York, Norfolk, Savannah puis Miami. Au retour en Méditerranée, il fait escale à Tanger puis à Valence et à Malte.
Augmentation de capacité
Autre changement, selon la direction du GPMM, l'augmentation de capacité de 50 % sur la desserte de la côte Ouest de l'Amérique du Nord. Les chargeurs présents sur le port de Marseille-Fos assistent au fur et à mesure sur le service hebdomadaire "Med Pacific Express", opéré par les armateurs allemands Hapag-Lloyd et Hamburg Süd, au remplacement des onze navires de 2.700 à 2.800 EVP par des unités de 4.200 à 4.600 EVP.
Autre service proposant une hausse de capacité, celui opéré en commun par UASC et Hanjin, qui porte le nom de Mina-IMU. Les deux partenaires ont mis en place en septembre deux navires de 6.900 EVP marquant le remplacement progressif d'une flotte de onze navires de 3.800 EVP à 4.800 EVP. Quant au service "Asie AMC-1/AMX-1" d'UASC et China Shipping, qui compte une dizaine de porte-conteneurs de 6.900 à 9.500 EVP, il fait l'objet d'une augmentation progressive avec la mise en ligne progressive de deux unités de 9.500 EVP.
Pour 2015, les nouvelles alliances 2M (le VSA entre Maersk et MSC) et Ocean Three (l'accord entre CMA CGM, UASC et China Shipping) qui se sont nouées cette année suite au naufrage du P3 pourraient réserver quelques réactions sur le marché, estime Monica Bonvalet.
Seago Line reprend un service feedering
Seago Line, filiale de Maersk, vient d'ouvrir son service Ligurian Sea (mer Ligure). Cette ligne hebdomadaire à jour fixe, qui remplace celle exploitée par United Feeder services (filiale d'Unifeeder), relie l'Italie, le Sud de la France à la péninsule Ibérique. Selon Vincent Balcou, le directeur de Seago Line, le service exploite trois navires : les "Maersk Norfolk", "Maersk Newport" et "EMS Trader". Ces unités touchent Algésiras, Livourne, Fos, Barcelone, Valence, de nouveau Algésiras puis Vigo, Leixões, Lisbonne et enfin Algésiras. Le "Maersk Newport" a fait escale à Fos le vendredi 17 octobre, comme prévu. Il a été suivi, une semaine après, par le "Maersk Norfolk ".
Seago Line, filiale de Maersk, vient d'ouvrir son service Ligurian Sea (mer Ligure). Cette ligne hebdomadaire à jour fixe, qui remplace celle exploitée par United Feeder services (filiale d'Unifeeder), relie l'Italie, le Sud de la France à la péninsule Ibérique. Selon Vincent Balcou, le directeur de Seago Line, le service exploite trois navires : les "Maersk Norfolk", "Maersk Newport" et "EMS Trader". Ces unités touchent Algésiras, Livourne, Fos, Barcelone, Valence, de nouveau Algésiras puis Vigo, Leixões, Lisbonne et enfin Algésiras. Le "Maersk Newport" a fait escale à Fos le vendredi 17 octobre, comme prévu. Il a été suivi, une semaine après, par le "Maersk Norfolk ".