Quelques heures avant de s’exprimer pour la première fois à l’annuelle "Fête de l’Entreprise" de la CPME qui a rassemblé 3.000 décideurs et chefs d’entreprises – et au cours de laquelle les représentants des groupes Staubli, Vicat, Vincorex et Ligne Roset ont témoigné de leur intérêt pour le port phocéen –, Christine Cabau-Woehrel, présidente du directoire du GPMM, a rappelé au Club de la presse de Lyon les atouts de l’équipement majeur sudiste.
Le GPMM traite 55 % des conteneurs arrivant ou partant de la région Auvergne-Rhône-Alpes. "Nous voulons conquérir les 45 % de parts de marché restantes", a observé Christine Cabau-Woehrel à propos de ces 250.000 conteneurs à attirer. La proximité géographique, la densité des connexions routières, ferroviaires, fluviales, les transit-times maritimes attractifs, une paix sociale retrouvée, des investissements soutenus (nouveau portique Seayard opérationnel fin 2017, remise à niveau complète pour 29 millions d’euros de la forme de radoub 10 pour la réparation navale, les projets énergétiques pilotes avec "Piicto" et "Vasco 2", des espaces logistiques disponibles…), l’absence d’attente et de congestion (fréquentes dans les ports du Nord) sont autant d’atouts développés par Christine Cabau-Woehrel pour exhorter les chargeurs et entrepreneurs auralpins à avoir davantage le réflexe GPMM. Avec ses partenaires (comme l’association Medlink Ports et ses divers produits), c’est dans une logique non seulement de port généraliste mais de "véritable système portuaire" qu’elle place le GPMM et son environnement. "Le moment est venu de recentrer ce qui doit l’être sur la façade Sud. Nous sommes le gateway naturel de Lyon", martèle la présidente du directoire.
