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Les États pétroliers du Golfe pourraient aider à concrétiser les projets de coopération dans l'énergie entre l'Europe et les pays du sud et de l'est de la Méditerranée, freinés par de nombreux obstacles, selon des participants à un colloque organisé mercredi 20 juin à Paris. "La problématique du financement est au cœur de la relance du Plan solaire méditerranéen" (PSM) et "une lueur d'espoir vient du Golfe", a expliqué Jean-Louis Guigou, directeur de l'Ipemed (Institut de prospective économique du monde méditerranéen), en rappelant le besoin pour les États pétroliers de diversifier leurs investissements, qui les incite à se tourner vers le financement de tels projets. Le Plan solaire méditerranéen est un projet très ambitieux lancé par l'Union pour la Méditerranée (UPM) qui vise à développer à grande échelle les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique dans le bassin méditerranéen. Il doit aider l'Europe à sécuriser son approvisionnement en énergie, tout en aidant les pays du Sud et de l'Est méditerranéen à se développer en exportant de l'électricité vers le Nord. Cependant ce projet, comme les autres initiatives euro-méditerranéennes en matière d'énergie, peine à se concrétiser, en raison d'une multitude de facteurs, dont l'avenir incertain de l'UPM, le printemps arabe, ou encore la crise économique qui rend les financements plus difficiles à trouver, ont souligné les participants à ce colloque, organisé par le cabinet de conseil Eurogroup et le consortium industriel Medgrid.
"Depuis l'an dernier", c'est-à-dire avec la nouvelle ère entraînée par les révolutions arabes, "les pays du Golfe ont l'intention de jouer un rôle" dans ces projets, "et on doit l'intégrer dans le Plan solaire méditerranéen", a abondé Philippe Lorec, en charge du PSM au sein de la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), qui dépend du ministère de l’Énergie français. Cependant, pour faire fonctionner un tel "système triangulaire" entre l'Europe, le Sud et le Golfe, il faudra réussir à faire coïncider les intérêts des fonds souverains, qui recherchent avant tout de la rentabilité, et ceux des pays du Sud méditerranéen qui cherchent à maximiser les créations d'emplois et les retombées économiques pour leurs propres populations, a prévenu M. Guigou.
"Depuis l'an dernier", c'est-à-dire avec la nouvelle ère entraînée par les révolutions arabes, "les pays du Golfe ont l'intention de jouer un rôle" dans ces projets, "et on doit l'intégrer dans le Plan solaire méditerranéen", a abondé Philippe Lorec, en charge du PSM au sein de la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), qui dépend du ministère de l’Énergie français. Cependant, pour faire fonctionner un tel "système triangulaire" entre l'Europe, le Sud et le Golfe, il faudra réussir à faire coïncider les intérêts des fonds souverains, qui recherchent avant tout de la rentabilité, et ceux des pays du Sud méditerranéen qui cherchent à maximiser les créations d'emplois et les retombées économiques pour leurs propres populations, a prévenu M. Guigou.