La mauvaise nouvelle était tombée en janvier 2014 : le constructeur automobile japonais Nissan quittait le terminal roulier du Havre pour Zeebrugge. L’opérateur de terminal International Car Operators (ICO), basé sur le port belge, avait signé un contrat avec Nissan pour la distribution, en France et au Benelux, de 95.000 véhicules neufs produits à Newcastle (Royaume-Uni). Mais en 2017, Nissan revient dans le port normand pour un trafic supplémentaire qui devrait avoisiner les 80.000 véhicules, à l’import comme à l’export. Autre bonne nouvelle : l’arrivée progressive de Fiat, depuis janvier, pour des flux qui avoisineraient à terme les quelque 30.000 véhicules.
Flexi-modularité
Sur ce "marché volatil et très concurrentiel, rappelle Hervé Cornède, directeur commercial et marketing du Grand Port maritime du Havre (GPMH), notre stratégie a consisté à développer et adapter l’offre du terminal roulier". Ainsi, sa superficie a été progressivement étendue, pour atteindre aujourd’hui 108 hectares. Depuis peu, le GPMH y propose "une flexi-modularité qui permet aux clients d’adapter les surfaces à leurs besoins", note Hervé Cornède. Le terminal est équipé de dix postes à quai et de plus de 4.500 m2 d’ateliers de préparation individualisée (lavage, sellerie, houssage, peinture…). Placé sous vidéo-surveillance, le terminal est "ultra sécurisé" (certifié Sécurité Iso 28.000) et garantit un suivi unitaire au véhicule (VIN : Vehicle Identification Number).
Flexi-modularité
Sur ce "marché volatil et très concurrentiel, rappelle Hervé Cornède, directeur commercial et marketing du Grand Port maritime du Havre (GPMH), notre stratégie a consisté à développer et adapter l’offre du terminal roulier". Ainsi, sa superficie a été progressivement étendue, pour atteindre aujourd’hui 108 hectares. Depuis peu, le GPMH y propose "une flexi-modularité qui permet aux clients d’adapter les surfaces à leurs besoins", note Hervé Cornède. Le terminal est équipé de dix postes à quai et de plus de 4.500 m2 d’ateliers de préparation individualisée (lavage, sellerie, houssage, peinture…). Placé sous vidéo-surveillance, le terminal est "ultra sécurisé" (certifié Sécurité Iso 28.000) et garantit un suivi unitaire au véhicule (VIN : Vehicle Identification Number).
"Objectif : reprendre des parts de marché face à la concurrence des ports du range Nord"
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Le GPMH a investi pour le moderniser et "poursuit une démarche d’amélioration continue" : un Guide des bonnes pratiques de manutention ro-ro a été coproduit avec les acteurs professionnels du roulier et avec le soutien de l’Association of European Vehicle Logistics (ECG) . En préparation pour 2017, l’édition des Indicateurs de performance, comme le sont depuis 2015 les indicateurs des performances pour les marchandises conteneurisées.
Une croissance de 5 % par rapport à 2015
Par ailleurs, le GPMH qui rappelle que onze armements assurent les lignes ro-ro en lignes régulières, avec une offre short-sea pour les flux intra-européens, propose l’auto-liquidation de la TVA. En 2016, le trafic havrais a atteint les 313.000 véhicules, 60 % à l’import et 40 % à l’export, soit une croissance de 5 % par rapport à 2015. L’objectif de 500.000 voitures à horizon 2015 a été repoussé à… 2020. Aujourd’hui, le port aimerait se positionner sur le marché des véhicules d’occasion, relais de croissance espéré : près de 500.000 véhicules d’occasion transitent par le port d’Anvers dont 80 % viennent de l’Île-de-France, pour plus de la moitié exportés vers l’Afrique de l’Ouest. Une étude (All Car Export ou Ace) a été lancée en 2016 dans le but de mettre en place une plateforme export française pour les véhicules non neufs. Objectif : reprendre des parts de marché face à la concurrence des ports du range Nord.