
Charles Masse, président de LH2T © Éric Houri
Très attendue des chargeurs, la future plate-forme multimodale située au pied du pont de Normandie prévoit de traiter 200.000 EVP par an lors de la mise en service, puis 300.000 EVP en régime de croisière. Le site sera composé de deux postes à quai fluviaux de 200 mètres chacun pourvus de quatre portiques, d’une cour ferroviaire équipée de huit voies d’où partiront les trains de ligne ainsi que d’une zone de stockage. Les travaux de terrassements réalisés par le Grand Port maritime du Havre (GPMH) permettent désormais de discerner les contours de ce terminal qui s’étend sur 60 hectares. Les premiers rails d’approvisionnement ont été posés tandis que les travaux de dragage du quai fluvial et la pose des longrines pour les portiques de la cour ferroviaire démarreront au printemps.
"L’hiver excessivement pluvieux a ralenti quelques travaux, note Charles Masse, président de la société d’investissement Le Havre Terminal Multimodal (LH2T) chargée de réaliser le chantier, mais si le calendrier est tendu, notre budget ne l’est pas, qui respecte au centime près nos prévisions". L’investissement s’élève à 139,4 millions d’euros. Porté par le GPMH et LH2T, il bénéficie de subventions publiques à hauteur de 70,4 millions d'euros.
"Le combat maritime se joue à terre"
"La future plate-forme répond à la demande des clients portuaires – armements et logisticiens – de disposer de chaînes logistiques comprenant des offres massifiées significatives et concurrentielles", souligne Charles Masse, qui sait combien "le combat maritime se joue à terre, une desserte médiocre engendrant nécessairement un port médiocre". Pour Christian Feuvre, directeur adjoint des opérations du GPMH, "le terminal est la première réponse à l’équation économique des transports massifiés : elle offrira à tous les opérateurs longue distance, fluviaux comme ferroviaires, un accès performant, fiable et économique".
"L’hiver excessivement pluvieux a ralenti quelques travaux, note Charles Masse, président de la société d’investissement Le Havre Terminal Multimodal (LH2T) chargée de réaliser le chantier, mais si le calendrier est tendu, notre budget ne l’est pas, qui respecte au centime près nos prévisions". L’investissement s’élève à 139,4 millions d’euros. Porté par le GPMH et LH2T, il bénéficie de subventions publiques à hauteur de 70,4 millions d'euros.
"Le combat maritime se joue à terre"
"La future plate-forme répond à la demande des clients portuaires – armements et logisticiens – de disposer de chaînes logistiques comprenant des offres massifiées significatives et concurrentielles", souligne Charles Masse, qui sait combien "le combat maritime se joue à terre, une desserte médiocre engendrant nécessairement un port médiocre". Pour Christian Feuvre, directeur adjoint des opérations du GPMH, "le terminal est la première réponse à l’équation économique des transports massifiés : elle offrira à tous les opérateurs longue distance, fluviaux comme ferroviaires, un accès performant, fiable et économique".
"Une desserte médiocre engendre nécessairement un port médiocre"
L’outil mis en service au second semestre 2014 offrira aux clients chargeurs de nouveaux services logistiques. Il permettra en outre d’économiser près de 500.000 tonnes de CO2, assurant une croissance des parts modales de 15 % à 25 % à l’horizon 2020.