
De gauche à droite : Sébastien Roux (GPMH), Dominique Batani, directeur du marché de Rungis, Hervé Cornède, directeur commercial du GPMH, Sophie Houssin-Letellier, directrice régionale des douanes du Havre, Alain Diôme, président du Gepifec, Francis Lefèvre, secrétaire général de la Semmaris, Bruno Le Gurun (GPMH)
Avec près de 100.000 conteneurs reefer traités en 2011 (+ 40 % par rapport à 2009), Haropa s’affiche comme l’une des plates-formes incontournables sur le trafic des marchandises sous température dirigée. Pour mieux convaincre importateurs et exportateurs, le GPMH a choisi de faire parler une quarantaine de professionnels du froid, témoins au quotidien de l’offre logistique du port normand. «Le Havre qui a retrouvé sa fiabilité est devenu incontournable», a confié Nadine Rakotonanahary, manager reefer chez CMA CGM, qui y assure chaque semaine 100 escales. Au Havre, transitent quotidiennement les plus grandes compagnies maritimes mondiales spécialisées dans le transport de conteneurs reefer : «Les 2/3 de notre trafic reefer passent par Le Havre qui peut être fier de son développement, tant du point de vue des exigences du transporteur que de la flexibilité de la chaîne logistique, a confirmé Albrecht Meeusen, directeur Europe d'Hamburg Süd. Aussi, si nos clients choisissent de mettre leur marchandise au Havre, nous serons là et investirons dans les conteneurs réfrigérés». Pour Rui Pereira, gérant de Cap Gel, spécialiste de la logistique grand froid notamment au service de Findus, «être positionné au Havre est indispensable dans notre stratégie de développement ; c’est la raison pour laquelle nous augmentons nos capacités pour disposer, en juin, de 40.000 m3 d’entrepôts frigorifiques». Repreneur des Transports Godfroy, le Japonais Motoyuki Hazu, président de Nichirei Holding Holland, confiait pour sa part son souhait de renforcer ses activités en Europe : «Dans cet objectif, Le Havre représente une implantation idéale car proche de l’Île-de-France, région de consommation capitale».
À deux heures de Rungis
Pour Christian Leroux, président de l’Umep, cette proximité constitue «l’un des atouts du Havre situé à 200 km de Paris quand Rotterdam est à 450 km». Un aspect largement souligné par Iwen Layec, du cabinet TL& Associés : «Un trajet Anvers-Rungis affiche un taux d’émission d’oxyde d’azote supérieur de 85 % par rapport au Havre». L’écotaxe poids lourds, la directive Eurovignette, la taxe carbone, l’obligation d’afficher les émissions de CO2 des prestations de transport, le coût du carburant : "Les chargeurs doivent savoir que ces réglementations auront un impact économique à courte échéance".
À deux heures de Rungis
Pour Christian Leroux, président de l’Umep, cette proximité constitue «l’un des atouts du Havre situé à 200 km de Paris quand Rotterdam est à 450 km». Un aspect largement souligné par Iwen Layec, du cabinet TL& Associés : «Un trajet Anvers-Rungis affiche un taux d’émission d’oxyde d’azote supérieur de 85 % par rapport au Havre». L’écotaxe poids lourds, la directive Eurovignette, la taxe carbone, l’obligation d’afficher les émissions de CO2 des prestations de transport, le coût du carburant : "Les chargeurs doivent savoir que ces réglementations auront un impact économique à courte échéance".
"Une implantation idéale car proche de l’Île-de-France"
Au Havre, ce sont aussi les administrations qui jouent les facilitateurs : «Notre guichet unique, qui regroupe les bureaux de la douane et des contrôles vétérinaires-phytosanitaires, contribue lui aussi à réduire les temps de transit des marchandises», ont rappelé Sophie Houssin-Letellier, de la Direction régionale des douanes, et Bruno Saimour, de la Direction générale de l’alimentation. Ainsi, pour Hervé Cornède, directeur commercial du GPMH, «avec ses 500.000 m3 de capacité d’entreposage sous température dirigée, ses 1.700 prises reefer, ses équipements Pif-Pec pionniers en France, ses 20 hectares de réserve foncières sur le parc froid, Le Havre doit être identifié comme une véritable solution logistique reefer import-export à deux heures de Rungis».