
© GPMH
Le processus aura pris un an. Après avis du Comité d’entreprise, du Conseil de développement, du Conseil scientifique de l’estuaire de la Seine, de l’Autorité environnementale et après consultation du public, le projet stratégique du Grand Port maritime du Havre (GPMH) 2014-2019 a été approuvé ce 26 juin par son Conseil de surveillance.
Conteneur : passer de 35 à 50 % du trafic global
Le GPMH prévoit 385 millions d’investissements dans un programme qui a reçu le soutien de l’État et de la Région Haute-Normandie, dans le cadre des Contrats de plan régional et interrégional et qui fait l’objet de demandes de subventions européennes. Sans surprise, l’activité conteneur est prioritaire, «filière fortement génératrice d’emplois et de valeur ajoutée et disposant du plus fort potentiel de développement», selon le GPMH. La direction estime que la part du trafic conteneurisé dans le trafic global du port devrait passer, d’ici 2020, de 35 à 50 % pour atteindre de 3,5 à 4,5 millions d’EVP. 87 millions d’euros seraient consacrés à l’augmentation des capacités via de nouveaux terminaux, sur Port 2000 ou dans le port intérieur du Havre, sur les quais d’Asie-Osaka.
Conteneur : passer de 35 à 50 % du trafic global
Le GPMH prévoit 385 millions d’investissements dans un programme qui a reçu le soutien de l’État et de la Région Haute-Normandie, dans le cadre des Contrats de plan régional et interrégional et qui fait l’objet de demandes de subventions européennes. Sans surprise, l’activité conteneur est prioritaire, «filière fortement génératrice d’emplois et de valeur ajoutée et disposant du plus fort potentiel de développement», selon le GPMH. La direction estime que la part du trafic conteneurisé dans le trafic global du port devrait passer, d’ici 2020, de 35 à 50 % pour atteindre de 3,5 à 4,5 millions d’EVP. 87 millions d’euros seraient consacrés à l’augmentation des capacités via de nouveaux terminaux, sur Port 2000 ou dans le port intérieur du Havre, sur les quais d’Asie-Osaka.
"40 millions d’euros pour la création de parcs logistiques"
Haropa-Port du Havre veut également offrir «une offre foncière adaptée», en privilégiant la reconversion d’espaces. Plus de 500 hectares seront ainsi proposés, dont près de 200 en reconversion, et 40 millions d’euros dédiés à la création de parcs logistiques. Ce 30 juin, le promoteur Panhard a annoncé le développement d’un parc de plus de 30 hectares dédiés à la logistique, dont 135.000 m2 d’entrepôts sur la zone industrialo-portuaire du Havre. Les autres investissements prévus d’ici 2019 concernent la modernisation des écluses (27 millions d’euros), le réseau ferré portuaire et les dessertes ferroviaires des terminaux (13 millions d’euros), le passage de la marchandise (6 millions d’euros). Le GPMH taxe d’«ambitieux» son objectif d’augmenter la part des acheminements fluviaux et ferroviaires pour la porter à près de 25 %, contre 14 % en 2014. Le projet stratégique prévoit aussi 2 millions d’euros pour les études de l’accès fluvial à Port 2000, accès demandé depuis longtemps par les opérateurs privés. Enfin, le montant des investissements dans les travaux réalisés pour accueillir l’éolien offshore est estimé à 57 millions d’euros.
Les filières industrielles
Autres pistes de développement, les filières industrielles. Le GPMH estime que les vracs liquides devraient «se stabiliser», malgré la forte chute liée à la restructuration du secteur, notamment avec la récente directive «Soufre» pour les carburants marins. La filière chimie, les vracs solides, les véhicules neufs et d’occasion, les colis lourds et l’éolien offshore sont également des trafics sur lesquels mise le port.
Pour poursuivre son développement, Haropa avait sollicité la Commission européenne dans le cadre des premiers appels à propositions au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE). Une bonne nouvelle ce 29 juin : parmi les 276 projets présélectionnés, ont été notamment retenues la modernisation de la ligne Serqueux-Gisors (71 millions d’euros) et les études sur l’amélioration des accès fluviaux (1 million d’euros).