
Le Premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, a annoncé samedi 7 juillet que le Japon envisageait de nationaliser des îlots de mer de Chine orientale au centre d'un différend territorial avec la Chine. Cette possibilité risque d'accroître la tension avec la Chine mais aussi avec Taïwan, qui revendiquent toutes deux ces îles inhabitées administrées par le Japon, appelées Senkaku en japonais et Diaoyou en chinois.
Interrogé après la publication d'un article du journal "Asahi Shimbun" affirmant que le gouvernement négociait avec le propriétaire privé des îlots afin de lui acheter, M. Noda a répondu que son équipe "travaillait à ce sujet, dans le but de maintenir une gestion calme et stable des Senkaku". "Il n'y a aucune discussion sur le fait que les Senkaku font partie intégrante de notre territoire national", a ajouté le Premier ministre. D'après l'"Asahi Shimbun", le gouvernement, qui veut renforcer son contrôle sur ces îles en les achetant, espère finaliser la transaction d'ici la fin de l'année avec leur propriétaire, la famille nippone Kurihara.
Le projet porte sur l'achat de trois des îlots de la chaîne des Senkaku, dont le plus grand, Uotsuri. Le gouvernement en a informé le gouverneur de Tokyo, qui a lancé en avril une campagne de collecte de fonds visant à racheter ces territoires pour le compte de la capitale. L'élu de Tokyo, Shintaro Ishihara, aurait déjà collecté plus de 1,3 milliard de yens (13 millions d'euros) de dons à travers le pays pour mener à bien son projet, a précisé l'"Asahi Shimbun". Politicien populiste à la dent volontiers dure contre Pékin, M. Ishihara avait expliqué en avril vouloir acquérir ces îlots pour les défendre, accusant alors les autorités centrales de ne pas en faire assez pour les protéger.
Ces îlots sont entourés d'eaux très poissonneuses et les fonds marins environnant pourraient renfermer des hydrocarbures.
Interrogé après la publication d'un article du journal "Asahi Shimbun" affirmant que le gouvernement négociait avec le propriétaire privé des îlots afin de lui acheter, M. Noda a répondu que son équipe "travaillait à ce sujet, dans le but de maintenir une gestion calme et stable des Senkaku". "Il n'y a aucune discussion sur le fait que les Senkaku font partie intégrante de notre territoire national", a ajouté le Premier ministre. D'après l'"Asahi Shimbun", le gouvernement, qui veut renforcer son contrôle sur ces îles en les achetant, espère finaliser la transaction d'ici la fin de l'année avec leur propriétaire, la famille nippone Kurihara.
Le projet porte sur l'achat de trois des îlots de la chaîne des Senkaku, dont le plus grand, Uotsuri. Le gouvernement en a informé le gouverneur de Tokyo, qui a lancé en avril une campagne de collecte de fonds visant à racheter ces territoires pour le compte de la capitale. L'élu de Tokyo, Shintaro Ishihara, aurait déjà collecté plus de 1,3 milliard de yens (13 millions d'euros) de dons à travers le pays pour mener à bien son projet, a précisé l'"Asahi Shimbun". Politicien populiste à la dent volontiers dure contre Pékin, M. Ishihara avait expliqué en avril vouloir acquérir ces îlots pour les défendre, accusant alors les autorités centrales de ne pas en faire assez pour les protéger.
Ces îlots sont entourés d'eaux très poissonneuses et les fonds marins environnant pourraient renfermer des hydrocarbures.