Le marché de l'assurance britannique Lloyd's of London a lancé sa nouvelle stratégie censée moderniser cette vénérable institution qui tarde à prendre le virage du numérique.
Au sein du Lloyd's of London, dont les origines remontent à la fin du XVIIe siècle, la règle est que les assureurs négocient les contrats avec leurs clients en face-à-face autour d'un bureau, loin des plateformes électroniques utilisés par les autres marchés autour du monde. Le marché a peu de limites, assurant des jambes de footballeurs ou des œuvres d'art mais aussi des derricks de magnats du pétrole et des cargaisons maritimes.
Conscient de ce retard technologique et d'un certain manque d'efficacité, le nouveau directeur général John Neal a présenté plusieurs idées afin de faire entrer son institution dans le XXIe siècle. Le Lloyd's veut pouvoir rendre désormais accessible en ligne à ses client toute une série de risques avec la possibilité de contracter une assurance très rapidement. Il veut réformer en outre le système d'indemnisations en accélérant le versement des paiements.
Le marché de l'assurance propose en particulier de mettre en place l'interface numérique Lloyd's Risk Exchange qui sera dédiée aux risques les moins complexes et qui permettra de nouer des contrats plus vite et à moindres coûts. Une autre plateforme sera quant à elle consacrée aux contrats les plus complexes, qui pourra garder une dimension humaine importante.
Le Lloyd's va ouvrir une période de consultations avec l'ensemble des participants au marché afin de commencer la mise en place des nouveaux outils à partir de début 2020.
Au sein du Lloyd's of London, dont les origines remontent à la fin du XVIIe siècle, la règle est que les assureurs négocient les contrats avec leurs clients en face-à-face autour d'un bureau, loin des plateformes électroniques utilisés par les autres marchés autour du monde. Le marché a peu de limites, assurant des jambes de footballeurs ou des œuvres d'art mais aussi des derricks de magnats du pétrole et des cargaisons maritimes.
Conscient de ce retard technologique et d'un certain manque d'efficacité, le nouveau directeur général John Neal a présenté plusieurs idées afin de faire entrer son institution dans le XXIe siècle. Le Lloyd's veut pouvoir rendre désormais accessible en ligne à ses client toute une série de risques avec la possibilité de contracter une assurance très rapidement. Il veut réformer en outre le système d'indemnisations en accélérant le versement des paiements.
Le marché de l'assurance propose en particulier de mettre en place l'interface numérique Lloyd's Risk Exchange qui sera dédiée aux risques les moins complexes et qui permettra de nouer des contrats plus vite et à moindres coûts. Une autre plateforme sera quant à elle consacrée aux contrats les plus complexes, qui pourra garder une dimension humaine importante.
Le Lloyd's va ouvrir une période de consultations avec l'ensemble des participants au marché afin de commencer la mise en place des nouveaux outils à partir de début 2020.