
Le "Lyubov Orlova", un navire de croisière d'origine russe, dérive sans passagers depuis plus de deux semaines sans que les autorités du Canada, d'où il avait appareillé, ne connaissent sa position dans l'Atlantique Nord, a affirmé lundi 11 février le propriétaire du navire. Le "Lyubov Orlova" avait quitté l'île canadienne de Terre-Neuve le 23 janvier mais le câble qui le reliait au remorqueur devant le livrer à des ferrailleurs en République dominicaine s'est rompu le lendemain, livrant le navire à la mer. Selon les médias canadiens, les seuls occupants de ce navire fantôme sont des rats. La dernière position du navire communiquée par le Canada à son propriétaire, le Torontois Reza Shoeybi, remonte au 4 février : il se trouvait à plus de 600 km au nord-est de Saint-Jean de Terre-Neuve, dans les eaux internationales. Mais depuis, le propriétaire n'a plus eu de nouvelles informations de la part des autorités canadiennes : "Je les appelle tous les matins. Ils me disent de rappeler. Ils ne savent pas" où se situe le navire, a-t-il déclaré. Un responsable du ministère canadien des Transports, en charge du dossier, a indiqué n'avoir "aucune information". De même, le Bureau de sécurité des transports, qui enquête sur la rupture du câble entre le navire de croisière et le remorqueur, a dit ne pas savoir si des opérations étaient en cours pour déterminer sa position. En attendant, M. Shoeybi a indiqué au "Telegram" qu'il avait entrepris des démarches auprès de remorqueurs européens pour intercepter son navire.
Il s'agit d'un nouvel épisode dans une longue saga débutée en octobre 2010, lorsque le navire de croisière et ses cinquante-quatre marins russes avaient été bloqués à Terre-Neuve, en raison de créances impayées. Finalement vendu aux enchères en décembre de la même année, il devait être acheminé en République dominicaine pour être démonté par des ferrailleurs.
Il s'agit d'un nouvel épisode dans une longue saga débutée en octobre 2010, lorsque le navire de croisière et ses cinquante-quatre marins russes avaient été bloqués à Terre-Neuve, en raison de créances impayées. Finalement vendu aux enchères en décembre de la même année, il devait être acheminé en République dominicaine pour être démonté par des ferrailleurs.