
© Comanav
Le ministre marocain de l'Équipement et du Transport, Abdelaziz Rabbah, a présidé le 4 mars la réunion du comité de pilotage qui a lancé officiellement l'"Étude sur la stratégie du secteur du transport maritime marocain et le développement du pavillon national du Maroc".
Le ministre a qualifié cette journée d’historique pour la renaissance du secteur maritime, "vecteur essentiel dans le développement de l’économie nationale". Il a appelé les secteurs public et privé à favoriser une "renaissance qui placerait le Maroc en hub maritime régional".
Commerce extérieur exclusivement maritime
Le Maroc voit dans sa situation géographique à la fois une contrainte et une opportunité de développement. D'une part, le pays est situé au carrefour des routes maritimes Est-Ouest et Nord-Sud et, d'autre part, ses débouchés commerciaux – notamment du fait de ses relations de voisinage – l'obligent à faire transiter 95 % de son commerce extérieur par la mer.
Ainsi, "le transport maritime international apparaît comme un remarquable instrument de développement pour le Maroc et constitue un levier déterminant dans l’amélioration de la compétitivité du pays sur le marché international grâce à une flotte en mesure de couvrir la majorité de son commerce extérieur toutes destinations confondues", selon le ministère.
Les armements marocains sont confrontés à de graves difficultés. Le groupe Comarit a été placé en redressement judiciaire fin février. Cette menace sur l’existence même du pavillon national marocain justifie la définition d'urgence d'une nouvelle approche. Le ministère de l'Équipement et du Transport a donc lancé un appel d’offres pour la réalisation d’une étude. Le processus qui a démarré le 4 mars comprendra l'évaluation de la situation du transport maritime fret et passager et l'identification des besoins, le choix d'une stratégie et enfin sa déclinaison selon un plan d'action précis.
Le ministre a qualifié cette journée d’historique pour la renaissance du secteur maritime, "vecteur essentiel dans le développement de l’économie nationale". Il a appelé les secteurs public et privé à favoriser une "renaissance qui placerait le Maroc en hub maritime régional".
Commerce extérieur exclusivement maritime
Le Maroc voit dans sa situation géographique à la fois une contrainte et une opportunité de développement. D'une part, le pays est situé au carrefour des routes maritimes Est-Ouest et Nord-Sud et, d'autre part, ses débouchés commerciaux – notamment du fait de ses relations de voisinage – l'obligent à faire transiter 95 % de son commerce extérieur par la mer.
Ainsi, "le transport maritime international apparaît comme un remarquable instrument de développement pour le Maroc et constitue un levier déterminant dans l’amélioration de la compétitivité du pays sur le marché international grâce à une flotte en mesure de couvrir la majorité de son commerce extérieur toutes destinations confondues", selon le ministère.
Les armements marocains sont confrontés à de graves difficultés. Le groupe Comarit a été placé en redressement judiciaire fin février. Cette menace sur l’existence même du pavillon national marocain justifie la définition d'urgence d'une nouvelle approche. Le ministère de l'Équipement et du Transport a donc lancé un appel d’offres pour la réalisation d’une étude. Le processus qui a démarré le 4 mars comprendra l'évaluation de la situation du transport maritime fret et passager et l'identification des besoins, le choix d'une stratégie et enfin sa déclinaison selon un plan d'action précis.