
© CFM
Au Mozambique, CFM a prévu d'investir 12 milliards de dollars dans des infrastructures ferrées et portuaires pour exporter le charbon. Bien que le Mozambique ait théoriquement la capacité d'exporter tous les ans plus de 100 millions de tonnes de charbon tirées de ses riches gisements de la région de Tete et Moatize, les infrastructures ne le permettent pas. Et toutes les voies ferrées n'ont pas encore été réparées après la guerre civile qui a pris fin il y a vingt ans. Les projets de CFM totalisent près de 2.000 km de voies entre Moatize et l'océan Indien, dont une liaison passant par le Malawi rénovée pour 4 milliards de dollars à l'initiative du géant minier brésilien Vale, et une autre financée avec des capitaux chinois. Le groupe kazakh coté à Londres ENRC veut en outre construire sa propre ligne, longue de 1.070 km, entre Tete et le port de Nacala. Cette nouvelle liaison, qui a reçu la semaine dernière l'agrément du gouvernement, devrait avoir une capacité de 60 millions de tonnes de charbon par an. En comparaison, la seule voie ferrée actuelle, longue de 800 km entre Moatize et le port de Beira, a une capacité inférieure à 3 millions de tonnes. Elle est en cours de rénovation et devrait être en mesure de transporter deux fois plus de charbon d'ici l'année prochaine, l'objectif étant de porter sa capacité à 20 millions de tonnes à l'avenir.
Réalisation des projets d'ici cinq ans
Le patron de CFM, Rosario Mualeia, estime que tous ces projets pourraient être construits dans les cinq ans, compte tenu de l'empressement des compagnies minières qui veulent pouvoir exporter leur charbon. Il a souligné que le gouvernement mozambicain n'avait pas les fonds nécessaires, mais qu'il s’appuierait sur des partenariats avec le secteur privé. "Toutes les sociétés minières viennent à mon bureau tous les jours en disant : "Nous sommes prêts"", a déclaré M. Mualeia.
Réalisation des projets d'ici cinq ans
Le patron de CFM, Rosario Mualeia, estime que tous ces projets pourraient être construits dans les cinq ans, compte tenu de l'empressement des compagnies minières qui veulent pouvoir exporter leur charbon. Il a souligné que le gouvernement mozambicain n'avait pas les fonds nécessaires, mais qu'il s’appuierait sur des partenariats avec le secteur privé. "Toutes les sociétés minières viennent à mon bureau tous les jours en disant : "Nous sommes prêts"", a déclaré M. Mualeia.