
© ENVC
Lisbonne renonce à privatiser son chantier naval de Viana. "Le gouvernement a décidé, en conseil des ministres, de clore définitivement le dossier de la privatisation du chantier naval" de Viana do Castelo, a déclaré José Pedro Aguiar-Branco à l'issue d'un conseil des ministres. "Le gouvernement estime que les intérêts patrimoniaux de l’État n'étaient pas sauvegardés".
Cette décision intervient après l'ouverture d'une enquête par la Commission européenne sur des aides publiques accordées par l’État au chantier naval ENVC (Estaleiros Navais de Viana do Castelo SA), qui pourraient être contraires aux règles européennes de la concurrence. La Commission avait indiqué avoir des doutes sur le fait que les aides publiques, qui totalisent plus de 180 millions d'euros, aient été accordées à ENVC dans des conditions égales à celles du marché. Ces aides ont pris différentes formes, dont des prêts et une augmentation de capital. "Le gouvernement travaille sur un modèle alternatif qui soit conforme aux attentes de l'Union européenne", a précisé le ministre de la Défense.
La cession de ce chantier naval s'inscrivait dans le programme de privatisation prévu dans le plan de sauvetage de 78 milliards d'euros accordé au Portugal par l'UE et le FMI. Ces privatisations doivent permettre d'alléger la dette publique. Le processus de privatisation de ce chantier naval était suspendu depuis le début de l'année, en raison de l'enquête de Bruxelles. Seul le groupe russe RSI-Trading avait fait une offre. ENVC, qui accumule des pertes depuis 2000, est le principal chantier naval du pays, qui appartient à l’État portugais à travers sa holding Empordef.
Cette décision intervient après l'ouverture d'une enquête par la Commission européenne sur des aides publiques accordées par l’État au chantier naval ENVC (Estaleiros Navais de Viana do Castelo SA), qui pourraient être contraires aux règles européennes de la concurrence. La Commission avait indiqué avoir des doutes sur le fait que les aides publiques, qui totalisent plus de 180 millions d'euros, aient été accordées à ENVC dans des conditions égales à celles du marché. Ces aides ont pris différentes formes, dont des prêts et une augmentation de capital. "Le gouvernement travaille sur un modèle alternatif qui soit conforme aux attentes de l'Union européenne", a précisé le ministre de la Défense.
La cession de ce chantier naval s'inscrivait dans le programme de privatisation prévu dans le plan de sauvetage de 78 milliards d'euros accordé au Portugal par l'UE et le FMI. Ces privatisations doivent permettre d'alléger la dette publique. Le processus de privatisation de ce chantier naval était suspendu depuis le début de l'année, en raison de l'enquête de Bruxelles. Seul le groupe russe RSI-Trading avait fait une offre. ENVC, qui accumule des pertes depuis 2000, est le principal chantier naval du pays, qui appartient à l’État portugais à travers sa holding Empordef.