
© OACI
Le Qatar veut déplacer le siège de l'OACI à Doha. Selon un diplomate ayant assisté à la présentation, le Qatar a en particulier évoqué, pour mettre en avant sa candidature, le climat hivernal de Montréal et la distance qui sépare cette ville de l'Europe et de l'Asie. Il a également déploré les difficultés que rencontreraient, selon lui, les membres des délégations pour obtenir des visas canadiens. Le Qatar s'est engagé à construire pour l'OACI un siège ultramoderne et à couvrir ses dépenses d'exploitation. Le riche émirat se propose par ailleurs d'exempter totalement tant l'organisation que son personnel - environ un millier de personnes - des taxes et impôts.
L'initiative du Qatar a créé un fort effet de surprise parmi les diplomates représentants les pays membres, à qui elle a été présentée mercredi 24 avril. La proposition devrait être examinée lors de l'assembléé triennale des 191 membres de l'organisation prévue à l'automne, du 4 septembre au 4 octobre. Son principe devra être approuvé par 60 % des 191 membres, a indiqué un porte-parole de cette agence de l'ONU, Anthony Philbin. S'il l'est, des négociations très détaillées devraient suivre.
Le gouvernement canadien n'a pas tardé à réagir pour empêcher que l'OACI quitte Montréal. Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, s'en est entretenu à deux reprises au cours des deux derniers jours avec le Premier ministre du Qatar, a indiqué son porte-parole Joseph Lavoie. Le chef de la diplomatie a souligné qu'il était prêt à coopérer avec le gouvernement provincial du Québec et la ville de Montréal pour garder l'organisation là où l'avait placée la Convention de Chicago signée en 1944, qui avait créé l'OACI. Le Qatar n'est pas le seul à vouloir bénéficier du prestige et des retombées économiques qu'entraîne la présence du siège d'une organisation internationale. Selon un responsable gouvernemental, le Canada a réussi tout récemment à repousser une offre similaire de Singapour.
L'initiative du Qatar a créé un fort effet de surprise parmi les diplomates représentants les pays membres, à qui elle a été présentée mercredi 24 avril. La proposition devrait être examinée lors de l'assembléé triennale des 191 membres de l'organisation prévue à l'automne, du 4 septembre au 4 octobre. Son principe devra être approuvé par 60 % des 191 membres, a indiqué un porte-parole de cette agence de l'ONU, Anthony Philbin. S'il l'est, des négociations très détaillées devraient suivre.
Le gouvernement canadien n'a pas tardé à réagir pour empêcher que l'OACI quitte Montréal. Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, s'en est entretenu à deux reprises au cours des deux derniers jours avec le Premier ministre du Qatar, a indiqué son porte-parole Joseph Lavoie. Le chef de la diplomatie a souligné qu'il était prêt à coopérer avec le gouvernement provincial du Québec et la ville de Montréal pour garder l'organisation là où l'avait placée la Convention de Chicago signée en 1944, qui avait créé l'OACI. Le Qatar n'est pas le seul à vouloir bénéficier du prestige et des retombées économiques qu'entraîne la présence du siège d'une organisation internationale. Selon un responsable gouvernemental, le Canada a réussi tout récemment à repousser une offre similaire de Singapour.