Le STH et le STM claquent la porte de TLF Overseas

Trois mois après la prise de position de TLF Overseas réclamant au plus vite la mise en place d'un portail commun unique dans les ports français puis les réactions des professionnels portuaires concernés, le Syndicat des transitaires de Marseille-Fos et sa région (STM) et le Syndicat des transitaires et des commissionnaires en douanes du Havre et de la région (STH) mettent fin à leur adhésion à TLF Overseas.
Soutenus par leurs communautés portuaires respectives (à savoir l'Union maritime et fluviale de Marseille-Fos (UMF) et l'Union maritime et portuaire du Havre (Umep), ils ont décidé de "s'organiser ensemble et avec toutes les associations ou entreprises du secteur de la commission de transport qui souhaiteraient les rejoindre pour traiter tout sujet d'intérêt commun pour la profession qu'ils représentent".
Un document signé par Stéphane Salvetat et Jean-Louis Le Yondre, les présidents des deux syndicats, et par les deux présidents des Unions maritimes (Jean-Philippe Salducci et Michel Segain), condamne TLF Overseas d'avoir "jugé bon de mener des actions de lobbying en vue du choix et de la maîtrise d'un CCS unique".
Ils soulignent que la fédération n'est ni actionnaire de la société marseillaise MGI ni de l'entreprise havraise Soget et reprochent à ses dirigeants d'avoir "demandé à leur consultant informatique une note visant à démontrer que le travail commun actuel de rapprochement entre Soget et MGI n'est qu'une posture de façade". Et d'avoir commandé "une étude à un cabinet d'avocats pour préparer le cadre juridique d'un appel à projets pour un CCS unique".
Les dirigeants des deux syndicats et des fédérations de places portuaires rappellent que "TLF Overseas a réuni fin juillet les diverses fédérations d'armateurs, chargeurs, manutentionnaires, administrations/Epic et représentants de la mission gouvernementale sur les CCS, pour faire valider un éventuel plan d'action".
À leurs yeux, "le STH et le STM, ainsi que l'Umep et l'UMF (représentant à elles deux 65.000 emplois), à savoir les actionnaires significatifs de Soget et de MGI, condamnent la fédération parisienne pour les "avoir totalement tenues à l'écart de toutes ces initiatives".
Ces organisations professionnelles estiment avoir "largement contribué à la création de MGI et Soget qui, depuis trente ans, ont introduit le numérique dans le traitement des marchandises des ports français".

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