Fédérer les énergies et les compétences sont le credo du nouveau président du Syndicat des transitaires et des commissionnaires en douane du Havre et de la région (STH). Et quelques mois après son élection, Brice Vatinel signe le retour des transitaires portuaires au sein de TLF Overseas.
2021 fut l’année de tous les changements pour le Syndicat des transitaires et commissionnaires en douane du Havre et de la région (STH). D’abord un changement de présidence, avec l’élection pour trois ans de Brice Vatinel, lors de l’assemblée générale du 4 juin, et le renouvellement du bureau de l’organisme qui regroupe une soixantaine d’entreprises comptant de trois à 600 salariés, soit quelque 6.000 employés. Ensuite, le 14 octobre, le STH a fait sa petite révolution : après des années de brouille, le syndicat rejoint TLF Overseas, "dans une volonté commune de coopérer".
Brice Vatinel et Joël Glusman, président de TLF Overseas et vice-président de l’Union TLF, ont signé un protocole d'entente, officialisant l’intégration du transitaire au sein de TLF Overseas. Le but annoncé est clair : "Porter collectivement la voix de la profession dans un contexte économique de désorganisation du transport maritime et de congestion portuaire mondiale."
Crise surprise, reprise singulière
2021 a aussi été l’année de la création le 1er juin d’Haropa Port, établissement unique né de la fusion des ports de l’axe Seine. "Nous sommes très à l’écoute de l’évolution commerciale de ce nouvel établissement, dont on attend du business, a commenté Brice Vatinel. L’axe Seine représente 640 milliards de produit intérieur brut, soit 33 % du PIB français et 15 millions d’habitants, soit 28 % de la population. Haropa doit profiter de l’élan que nous connaissons depuis plusieurs mois".
À fin septembre, Brice Vatinel ne peut que se réjouir de "la reprise de l’activité portuaire, principalement à l’export" mais, rappelle le président du syndicat, elle reste difficile pour nos salariés, après la crise sanitaire durant laquelle il a fallu réagir dans l’urgence". Télétravail, chômage partiel, prêts garantis par l’État (PGE), étalement des dettes sociales et fiscales, accompagnement de l’administration des douanes : ces dispositifs ont permis aux entreprises de traverser les crises, mais "nous restons particulièrement attentifs aux risques financiers potentiels".
Et, précise Brice Vatinel, nos équipes "en sont sorties très chahutées pour se trouver confrontées aujourd’hui à de nouvelles difficultés liées aux annulations, reports et retards d’escales. Nous n’avons jamais connu une telle situation, personne ne pouvait prévoir une telle reprise !"
Des vocations en berne
L’année reste donc "difficile pour les clients pénalisés par la très forte hausse des tarifs du transport maritime et une pénurie de conteneurs qui n’est pas encore résorbée". Différents problèmes sont sur la table du syndicat, dont la gestion de la trésorerie parce que "nos clients ne payent pas à trente jours. Se réunir avec un pool bancaire a permis d’expliquer les tensions rencontrées par certaines entreprises".
Autre sujet, les problèmes de recrutement dans un secteur qui rencontre des difficultés à embaucher. Aux commissions "maritime", "douane" et "formation" s’est ajoutée une commission "jeunes", pour "préparer l’avenir et créer des vocations vers un secteur qui embauche".
Et la feuille de route commune à STH et TLF Overseas inscrit notamment, parmi les axes de travail, l’innovation des métiers du transit, la numérisation des process métiers et douaniers, la formation et le recrutement, le travail collectif avec l'Union maritime et portuaire et l'écosystème havrais. Avec une priorité : "Fluidifier le passage de la marchandise pour servir au mieux les clients importateurs et exportateurs".
Brice Vatinel et Joël Glusman, président de TLF Overseas et vice-président de l’Union TLF, ont signé un protocole d'entente, officialisant l’intégration du transitaire au sein de TLF Overseas. Le but annoncé est clair : "Porter collectivement la voix de la profession dans un contexte économique de désorganisation du transport maritime et de congestion portuaire mondiale."
Crise surprise, reprise singulière
2021 a aussi été l’année de la création le 1er juin d’Haropa Port, établissement unique né de la fusion des ports de l’axe Seine. "Nous sommes très à l’écoute de l’évolution commerciale de ce nouvel établissement, dont on attend du business, a commenté Brice Vatinel. L’axe Seine représente 640 milliards de produit intérieur brut, soit 33 % du PIB français et 15 millions d’habitants, soit 28 % de la population. Haropa doit profiter de l’élan que nous connaissons depuis plusieurs mois".
À fin septembre, Brice Vatinel ne peut que se réjouir de "la reprise de l’activité portuaire, principalement à l’export" mais, rappelle le président du syndicat, elle reste difficile pour nos salariés, après la crise sanitaire durant laquelle il a fallu réagir dans l’urgence". Télétravail, chômage partiel, prêts garantis par l’État (PGE), étalement des dettes sociales et fiscales, accompagnement de l’administration des douanes : ces dispositifs ont permis aux entreprises de traverser les crises, mais "nous restons particulièrement attentifs aux risques financiers potentiels".
Et, précise Brice Vatinel, nos équipes "en sont sorties très chahutées pour se trouver confrontées aujourd’hui à de nouvelles difficultés liées aux annulations, reports et retards d’escales. Nous n’avons jamais connu une telle situation, personne ne pouvait prévoir une telle reprise !"
Des vocations en berne
L’année reste donc "difficile pour les clients pénalisés par la très forte hausse des tarifs du transport maritime et une pénurie de conteneurs qui n’est pas encore résorbée". Différents problèmes sont sur la table du syndicat, dont la gestion de la trésorerie parce que "nos clients ne payent pas à trente jours. Se réunir avec un pool bancaire a permis d’expliquer les tensions rencontrées par certaines entreprises".
Autre sujet, les problèmes de recrutement dans un secteur qui rencontre des difficultés à embaucher. Aux commissions "maritime", "douane" et "formation" s’est ajoutée une commission "jeunes", pour "préparer l’avenir et créer des vocations vers un secteur qui embauche".
Et la feuille de route commune à STH et TLF Overseas inscrit notamment, parmi les axes de travail, l’innovation des métiers du transit, la numérisation des process métiers et douaniers, la formation et le recrutement, le travail collectif avec l'Union maritime et portuaire et l'écosystème havrais. Avec une priorité : "Fluidifier le passage de la marchandise pour servir au mieux les clients importateurs et exportateurs".
