Le Secrétariat général de la mer, "une courroie de transmission"

Quelques mois après son entrée en fonctions au Secrétariat général de la Mer (SG Mer), Vincent Bouvier fait le point sur l'ensemble des dossiers qu'il doit gérer. Les mesures adoptées à l'occasion du dernier Cimer 2016 à Marseille ont fait partie des sujets prioritaires qu'il a eu à traiter et dont il va à avoir à assurer le suivi. Il souligne son rôle de "courroie de transmission" avec le secteur privé.
Cinq jours après la tenue du Comité interministériel de la mer (Cimer) 2016, qui s'est tenu à Marseille le 4 novembre, Vincent Bouvier, le secrétaire général de la Mer, a confié cette semaine à La Rochelle, dans le cadre des 12e Assises de l'économie de la mer, les principaux axes qui orientent son action. Il est investi d'une fonction régalienne qui consiste à la fois à animer l'action de l'État en mer et assurer la gestion de la garde-côtes. "Nous avons également au Secrétariat général de la mer une vocation de coordination des politiques maritimes de la France".
"Dans ce cadre, nous avons préparé les mesures qui ont été adoptées lors du dernier Cimer et allons devoir en suivre l'exécution", explique-t-il, mentionnant la réunion qui s'est tenue le 4 novembre à Marseille, sous l'égide du Premier ministre.
À court terme, selon lui, sa mission du secrétariat général de la Mer couvre à la fois l'environnement, la loi sur l'économie bleue, la sûreté et la sécurité ainsi que les dossiers européens.
À plus long terme, il estime que l'administration dont il a la charge doit assurer la coordination et une réflexion à titre prospectif.

Flotte stratégique : un groupe de travail constitué

"Il faut savoir régler les conflits d'usage", a-t-il mentionné. Concernant le dossier de constitution d'une flotte stratégique, le secrétaire général de la mer a indiqué : "Nous avons créé un groupe de travail. La France possède un savoir-faire. Elle doit conserver sa position".
Soulignant le rôle d'interface que le Secrétariat général de la mer souhaite jouer avec le secteur privé, il souhaite créer une coordination avec les professionnels. Celle-ci, à ses yeux, doit se décliner en trois étapes : "la connaissance, les propositions et la décision politique". Une dernière étape qui est, selon lui, "une courroie de transmission".
Vincent Bouvier a également annoncé qu'il a pris rendez-vous avec Frédéric Moncany de Saint-Aignan, le président du Cluster maritime français (CMF) au motif qu'il a besoin d'être en contact avec les professionnels.
Aujourd'hui, il doit également ouvrir d'autres dossiers d'importance : l'extension du plateau continental autour des possessions ultramarines de la France, l'application de la convention de Montego Bay sur la biodiversité en haute-mer (un enjeu capital, selon lui, avec les élections aux États-Unis) et enfin celui de la Chine méridionale (un secteur où des conflits territoriaux survivent).
Interrogé sur l'évolution de la fonction de garde-côtes en Europe avec la montée en puissance du terrorisme, le Secrétaire général de la mer commente : "Il faut savoir s'adapter aux menaces. Aujourd'hui, on coordonne nos moyens maritimes et terrestres mais nous nous situons dans un contexte budgétaire contraint. 1.500 hommes seront demandés demain. L'agence européenne va devoir affréter. Il y a donc des bateaux à construire".

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