
© Solar Impulse
L'avion solaire expérimental Solar Impulse, revenant d'un périple au Maroc, a décollé mardi 17 juillet au matin vers 5 h 30 de Madrid en direction de Toulouse. Il a survolé Biarritz à 4.000 mètres d'altitude. Depuis de son cockpit, le pilote, le Suisse Bertrand Piccard, qui vient d'effectuer ce premier vol intercontinental à bord d'un avion à énergie solaire, devait arriver avant 20 heures dans la ville rose, dernière étape avant le retour prévu en Suisse à Payern. "On voit 100 km de plages landaises, c'est grandiose, j'ai 1 h 30 d'avance sur l'horaire : je prendrai mon temps avant me poser à Toulouse pour que les vents thermiques soient calmés, j'en profiterai pour faire du tourisme dans la région avant de me poser", a-t-il précisé. "Toulouse est la ville de l'Aeropostale, nous revenons du Maroc en suivant la même trajectoire qui nous a fait rêver pendant toute notre enfance, venir atterrir à Toulouse nous fait très plaisir", a-t-il ajouté en évoquant André Borschberg, cofondateur du projet qui a déjà effectué plusieurs étapes à bord de l'oiseau géant. Sans consommer une goutte de carburant, propulsé par quatre moteurs électriques à hélices, alimentés par plus de 11.600 cellules solaires, presque silencieux, le Solar Impulse a l'envergure d'un A340, plus de 63 mètres, tout en ne pesant que 1,6 tonne. Il vole à 70 km/h de moyenne. Le Solar Impulse devait décoller "très tôt" mercredi matin avec Bertrand Piccard aux commandes pour regagner la Suisse en fin d'après-midi.