Le TGV du désert menacé par les sables

C'est le plus gros contrat international jamais remporté par des firmes espagnoles, un TGV reliant Médine à La Mecque, en Arabie saoudite, mais le sable recouvre une partie des voies et les partenaires se disputent à qui va balayer. Le groupe espagnol OHL, un des membres du consortium chargé du chantier, a refusé tout net de faire "gratuitement" ce travail de nettoyage du sable, dans une lettre adressée aux autres membres du consortium, publiée mardi 8 mars par le site d'informations El Confidencial. Fin 2011, un consortium espagnol composé de douze entreprises espagnoles et deux saoudiennes avait raflé ce méga-contrat de train à grande vitesse, pour 6,7 milliards d'euros, devant des concurrents allemand, japonais et français. Il s'agit de construire une ligne couvrant les 444 km séparant La Mecque de Médine, deuxième lieu saint de l'Islam, pour que des millions de fidèles en pèlerinage puissent voyager à grande vitesse, au rythme de 166.000 par jour. Mais, dans ce désert balayé par des vents violents, du sable vient s'accumuler sur certains tronçons. Dans un courrier du 7 février, le constructeur espagnol OHL fait valoir que lui-même "n'est pas payé pour ôter le sable sur les voies afin de faciliter le travail d'autres membres du consortium" tel le fabricant de trains Talgo qui doit y mener ses essais. Mais il se dit prêt à le faire si un accord est signé pour ce travail en plus. L'entrée en service de la ligne, initialement prévue pour 2016, est maintenant annoncée pour fin 2017.

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