
© CHRISTOPHE DONNARD
"L'état du navire montre qu'aujourd'hui il ne peut pas reprendre la mer et la préfecture maritime n'accordera pas d'autorisation en ce sens. L'option la plus probable est celle d'une déconstruction sur place", a déclaré le porte-parole de la préfecture maritime, Marc Gander. "On ne peut pas prendre le risque de le remorquer : il risque de se casser et de devenir une épave" plus difficile encore à éliminer, a-t-il détaillé. Formellement, l'armateur du navire conserve la possibilité de réparer celui-ci sur place de façon à ce qu'il puisse reprendre la mer, a précisé M. Gander. Mais le bateau de 109 m, pris dans les sables de la plage de Kerminihy avec une gîte stable de 9 degrés, a "vraisemblablement tapé sur plusieurs roches avant de s'échouer" et sa coque est "perforée en plusieurs endroits", a-t-il rappelé.
Le futur chantier sera d'autant plus délicat à mener qu'il se déroulera en site classé Natura 2000, a souligné le sous-préfet de Lorient, Jean-Francis Treffel. "L'objectif est que la plage et la dune reviennent à leur état initial pour les vacances de Pâques", a-t-il déclaré, estimant qu'il s'agit-là d'un "objectif raisonnable". Sur place, les opérations de pompage des cuves de carburant se poursuivent et devraient s'achever "d'ici la fin de la semaine", a précisé M. Treffel.
Selon M. Gander, le chantier commencera par "une mise en sécurité du navire et un inventaire des matières dangereuses à bord", à savoir notamment, dans ce navire construit en 1982, de l'amiante, des hydrocarbures et les liquides des systèmes hydrauliques. "Il s'agit d'un chantier industriel compliqué à mettre en place dans une zone protégée", a-t-il reconnu. En cas de déconstruction, le bateau sera tronçonné et ses pièces évacuées par camions, a précisé le porte-parole. En tout état de cause, "l'armateur est assuré et assume parfaitement ses responsabilités", a indiqué M. Gander.
Le pompage des soutes du navire sera terminé "dès vendredi", a par ailleurs indiqué la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Le «TK Bremen», qui avait appareillé de Lorient, s'est échoué dans la nuit du 15 au 16 décembre lors de la tempête Joachim. Ses dix-neuf membres d'équipage ont pu être secourus.
En outre, le capitaine du navire a le statut de témoin assisté dans l'enquête ouverte par le parquet de Brest. Il n'a pas été mis en examen, a indiqué le procureur de Brest, Bertrand Leclerc. Une information judiciaire a été ouverte pour faute de navigation ayant entraîné un accident de mer à l'origine d'une pollution par hydrocarbure, selon le procureur. Le capitaine du bateau a été placé en garde à vue durant quelques heures mardi 20 décembre puis présenté au parquet.
Le futur chantier sera d'autant plus délicat à mener qu'il se déroulera en site classé Natura 2000, a souligné le sous-préfet de Lorient, Jean-Francis Treffel. "L'objectif est que la plage et la dune reviennent à leur état initial pour les vacances de Pâques", a-t-il déclaré, estimant qu'il s'agit-là d'un "objectif raisonnable". Sur place, les opérations de pompage des cuves de carburant se poursuivent et devraient s'achever "d'ici la fin de la semaine", a précisé M. Treffel.
Selon M. Gander, le chantier commencera par "une mise en sécurité du navire et un inventaire des matières dangereuses à bord", à savoir notamment, dans ce navire construit en 1982, de l'amiante, des hydrocarbures et les liquides des systèmes hydrauliques. "Il s'agit d'un chantier industriel compliqué à mettre en place dans une zone protégée", a-t-il reconnu. En cas de déconstruction, le bateau sera tronçonné et ses pièces évacuées par camions, a précisé le porte-parole. En tout état de cause, "l'armateur est assuré et assume parfaitement ses responsabilités", a indiqué M. Gander.
Le pompage des soutes du navire sera terminé "dès vendredi", a par ailleurs indiqué la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Le «TK Bremen», qui avait appareillé de Lorient, s'est échoué dans la nuit du 15 au 16 décembre lors de la tempête Joachim. Ses dix-neuf membres d'équipage ont pu être secourus.
En outre, le capitaine du navire a le statut de témoin assisté dans l'enquête ouverte par le parquet de Brest. Il n'a pas été mis en examen, a indiqué le procureur de Brest, Bertrand Leclerc. Une information judiciaire a été ouverte pour faute de navigation ayant entraîné un accident de mer à l'origine d'une pollution par hydrocarbure, selon le procureur. Le capitaine du bateau a été placé en garde à vue durant quelques heures mardi 20 décembre puis présenté au parquet.