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"Plus de 31.000 tonnes de sel en 2011, zéro en 2012. Et près de 23.000 tonnes en moins de graves de mer. Sans ces deux paramètres, nous étions stables voire en légère progression", souligne Françoise Martinez, patronne de LTS (Le Tréport Stevedoring), principal opérateur portuaire au Tréport. Les exportations de granusil (galets de carrière calcinés) sont en effet restées à leur niveau habituel (31.400 tonnes). Les approvisionnements en engrais (+ 26,2 %) et produits chimiques de base (- 7,8 %) pour l’usine Agriva (groupe Roullier) ont totalisé plus de 186.000 tonnes. Et les entrées de bentonite pour le site SFBD (groupe Süd-Chemie), très dépendantes de la conjoncture économique, ont chuté à 41.300 tonnes (- 26,1 %). Si l’on ajoute l’exportation de broyats de pneus vers le Maroc et l’apparition d’un trafic import de conduites de gaz, qui pourrait se pérenniser, le bilan ne serait pas si mauvais sur les quais de l’embouchure de la Bresle. À ne considérer que ces trafics, ils auraient même traité 10.000 tonnes de plus qu’en 2011 ce qui justifie l’acquisition par LTS d’une seconde grue Liebherr A954. Oui mais voilà, les entrées de matériaux de construction, apparues en 2009, sont tombées de 36.800 tonnes à 13.800 tonnes alors que le groupe Lhotellier imaginait plutôt une montée en puissance progressive vers 50.000 voire 100.000 tonnes.
À noter que les gros travaux sur l’écluse principale, qui devraient paralyser le port près d’un mois, ont été une fois de plus retardés (au second semestre 2013 ?) par le Conseil général de Seine-Maritime.
À noter que les gros travaux sur l’écluse principale, qui devraient paralyser le port près d’un mois, ont été une fois de plus retardés (au second semestre 2013 ?) par le Conseil général de Seine-Maritime.