Suzuki a fait état lundi 6 février d'un bond de son bénéfice net sur neuf mois. Entre avril et décembre, son résultat net s'est élevé à 133,36 milliards de yens (1,09 milliard d'euros). Contrairement à Honda qui en a profité pour relever vendredi 3 février ses projections, Suzuki n'a pas changé les siennes. Pour l'exercice en cours qui s'achève fin mars, il pronostique toujours un bénéfice net de 145 milliards de yens (1,24 milliard d'euros), soit un bond de 24,3 % sur un an. Le bénéfice opérationnel est quand à lui attendu à 200 milliards de yens (+ 2,4 %). Son chiffre d'affaires, qui a décliné de 4,4 % sur la période à 2.251,97 milliards de yens, devrait fléchir dans des proportions similaires sur l'ensemble de l'année (- 2,5 %, à 3.100 milliards de yens).
Suzuki évoque une situation morose dans l'automobile au Japon malgré des efforts de marketing et l'introduction d'un nouveau modèle. À l'étranger, les recettes ont baissé, en raison de difficultés en Indonésie et au Pakistan et d'effets de change défavorables, malgré une activité en progression en Europe et en Inde, où le groupe détient une position dominante grâce à la part de 56 % détenue dans le premier constructeur national, Maruti Suzuki. En volume, Suzuki a écoulé dans le monde un peu plus de 2 millions de voitures sur la période (+ 2,1 %).
Suzuki évoque une situation morose dans l'automobile au Japon malgré des efforts de marketing et l'introduction d'un nouveau modèle. À l'étranger, les recettes ont baissé, en raison de difficultés en Indonésie et au Pakistan et d'effets de change défavorables, malgré une activité en progression en Europe et en Inde, où le groupe détient une position dominante grâce à la part de 56 % détenue dans le premier constructeur national, Maruti Suzuki. En volume, Suzuki a écoulé dans le monde un peu plus de 2 millions de voitures sur la période (+ 2,1 %).
Vers une alliance avec Toyota
Toyota a annoncé lundi 6 février avoir conclu un accord avec son compatriote Suzuki pour "débuter les discussions concrètes" en vue d'une alliance technologique, sans aborder à ce stade le volet capitalistique. "Toyota et Suzuki ont convenu d'œuvrer à la réalisation rapide d'un partenariat" dans les technologies environnementales, de sécurité et d'information, ainsi que dans la fourniture de produits et composants, ont déclaré les deux groupes à l'issue de leur conseil d'administration respectif. "Nous sommes au point de départ", a commenté Osamu Suzuki, le patriarche du groupe, qui avait pris l'initiative de contacter Toyota à l'automne dernier. Cette collaboration, même si elle reste encore très vague, s'inscrit dans la recomposition de l'industrie automobile japonaise, riche d'une dizaine de constructeurs en comptant les fabricants de poids lourds.
Toyota a annoncé lundi 6 février avoir conclu un accord avec son compatriote Suzuki pour "débuter les discussions concrètes" en vue d'une alliance technologique, sans aborder à ce stade le volet capitalistique. "Toyota et Suzuki ont convenu d'œuvrer à la réalisation rapide d'un partenariat" dans les technologies environnementales, de sécurité et d'information, ainsi que dans la fourniture de produits et composants, ont déclaré les deux groupes à l'issue de leur conseil d'administration respectif. "Nous sommes au point de départ", a commenté Osamu Suzuki, le patriarche du groupe, qui avait pris l'initiative de contacter Toyota à l'automne dernier. Cette collaboration, même si elle reste encore très vague, s'inscrit dans la recomposition de l'industrie automobile japonaise, riche d'une dizaine de constructeurs en comptant les fabricants de poids lourds.