
© FRANCK ANDRÉ
Le Conseil d'administration de la SNCF a adopté le 22 décembre un budget 2012 qui prévoit un chiffre d'affaires en hausse de 5,1 % pour le groupe et de 4,7 % pour l'établissement public (Epic), selon la CGT-Cheminots, dont l'un des représentants siège au conseil. Le chiffre d'affaires du groupe devrait s'établir à un peu plus de 32 milliards d'euros (contre 30,46 milliards en 2010) et celui de l'Epic juste sous la barre des 20 milliards (18,75 milliards en 2010).
La CGT-Cheminots, majoritaire, indique que ce budget "peut être vu comme une année de stabilisation, voire de consolidation du groupe après la phase de croissance externe de 2007 à 2010". Selon le syndicat, ces résultats "reposent sur deux leviers principaux : une progression soutenue du chiffre d'affaires des activités conventionnées" ainsi que "la croissance significative des filiales routières de Geodis et une nouvelle réduction du déficit de fret SNCF".
230 M EUR de dividendes
La CGT revient également sur les dividendes, de l'ordre de 230 millions d'euros, que la SNCF verserait à l'État français au titre de l'année 2011. Le chiffre a été confirmé le 21 décembre par le ministre des Transports, Thierry Mariani, qui a déclaré que cette somme était prévue "pour aller à l'actionnaire principal c'est-à-dire tous les Français". Lors des Assises du ferroviaire, achevées début décembre, la commission qui planchait sur l'économie du secteur a préconisé notamment de réinvestir les dividendes dans la rénovation du réseau, en les versant à Réseau ferré de France (RFF), le gestionnaire de l'infrastructure.
L'arrivée des nouveaux horaires, depuis le 11 décembre, a également été évoquée jeudi, selon la même source. Il a été relevé que les premiers jours "s'étaient bien déroulés" mais que le mois de décembre a bénéficié de l'interruption de travaux importants sur le réseau comme le chantier situé entre "Narbonne et Toulouse". "La SNCF aura une pression supplémentaire en janvier avec les retours de vacances et la reprise des chantiers interrompus", a précisé cette source.
La CGT-Cheminots, majoritaire, indique que ce budget "peut être vu comme une année de stabilisation, voire de consolidation du groupe après la phase de croissance externe de 2007 à 2010". Selon le syndicat, ces résultats "reposent sur deux leviers principaux : une progression soutenue du chiffre d'affaires des activités conventionnées" ainsi que "la croissance significative des filiales routières de Geodis et une nouvelle réduction du déficit de fret SNCF".
230 M EUR de dividendes
La CGT revient également sur les dividendes, de l'ordre de 230 millions d'euros, que la SNCF verserait à l'État français au titre de l'année 2011. Le chiffre a été confirmé le 21 décembre par le ministre des Transports, Thierry Mariani, qui a déclaré que cette somme était prévue "pour aller à l'actionnaire principal c'est-à-dire tous les Français". Lors des Assises du ferroviaire, achevées début décembre, la commission qui planchait sur l'économie du secteur a préconisé notamment de réinvestir les dividendes dans la rénovation du réseau, en les versant à Réseau ferré de France (RFF), le gestionnaire de l'infrastructure.
L'arrivée des nouveaux horaires, depuis le 11 décembre, a également été évoquée jeudi, selon la même source. Il a été relevé que les premiers jours "s'étaient bien déroulés" mais que le mois de décembre a bénéficié de l'interruption de travaux importants sur le réseau comme le chantier situé entre "Narbonne et Toulouse". "La SNCF aura une pression supplémentaire en janvier avec les retours de vacances et la reprise des chantiers interrompus", a précisé cette source.