S'exprimant au titre de présidente de l'Union maritime et portuaire (Umep) de la Guadeloupe, Michèle Montantin, se dit déçue que les professionnels portuaires guadeloupéens ne fassent pas partie du Conseil de surveillance ni Conseil de développement du GPM pour prendre part aux décisions de l'établissement portuaire.
La présidente de l'Umep ne désarme pas pour autant. Au lendemain de la désignation par décret d'Yves Salaün à la direction générale du Grand Port maritime, elle indique vouloir prendre rendez-vous avec lui pour évoquer les grands sujets de la place portuaire locale. "J'espère entretenir avec le nouveau directeur général les relations que nous avions établies avec Laurent Martens, son prédécesseur".
Michèle Montantin reste persuadée que la profondeur des tirants d'eau du port demeure à ce jour insuffisante. Elle va engager le GPM à consacrer des investissements destinés à les adapter aux navires de plus grand gabarit. "La profondeur des tirants d'eau est indispensable pour l'avenir du Grand Port maritime", insiste-t-elle. La présidente de l'Umep souhaite que des crédits soient débloqués pour réaliser rapidement ces travaux. L'objectif, à ses yeux, est double : mettre le port en conformité avec la taille sans cesse grandissante des navires en exploitation et se préparer aux volumes supplémentaires que l'élargissement du canal de Panama va générer dans la région de la Caraïbe.
Une attitude d'envergure plus régionale que locale
Preuve que les professionnels portuaires guadeloupéens membres de l'Umep ont une vision plus régionale que locale de l'avenir de leur place portuaire, Michèle Montentin rappelle l'atelier de convergence opérationnelle auquel ils ont participé aux côtés de leurs homologues martiniquais dans le cadre du "marché unique antillais" (MUA). Elle insiste sur l'objectif de "traçabilité des marchandises" qu'ils se sont fixé permettant d'obtenir auprès de la Douane un territoire fiscal unique. Et d'ajouter : "Après la notion de traçabilité, nous avons aujourd'hui une vision de "hub" de haute attractivité". Une notion qui introduit les concepts de coopération et de compétititon entre la Guadeloupe et la Martinique. Pour la présidente de l'Umep, "l'enjeu est considérable". Et de rappeler que, dans les ports antillais, "la marchandise est traitée plus rapidement" que chez leurs concurrents, du type celui de Kingston (Jamaïque).
La présidente de l'Umep ne désarme pas pour autant. Au lendemain de la désignation par décret d'Yves Salaün à la direction générale du Grand Port maritime, elle indique vouloir prendre rendez-vous avec lui pour évoquer les grands sujets de la place portuaire locale. "J'espère entretenir avec le nouveau directeur général les relations que nous avions établies avec Laurent Martens, son prédécesseur".
Michèle Montantin reste persuadée que la profondeur des tirants d'eau du port demeure à ce jour insuffisante. Elle va engager le GPM à consacrer des investissements destinés à les adapter aux navires de plus grand gabarit. "La profondeur des tirants d'eau est indispensable pour l'avenir du Grand Port maritime", insiste-t-elle. La présidente de l'Umep souhaite que des crédits soient débloqués pour réaliser rapidement ces travaux. L'objectif, à ses yeux, est double : mettre le port en conformité avec la taille sans cesse grandissante des navires en exploitation et se préparer aux volumes supplémentaires que l'élargissement du canal de Panama va générer dans la région de la Caraïbe.
Une attitude d'envergure plus régionale que locale
Preuve que les professionnels portuaires guadeloupéens membres de l'Umep ont une vision plus régionale que locale de l'avenir de leur place portuaire, Michèle Montentin rappelle l'atelier de convergence opérationnelle auquel ils ont participé aux côtés de leurs homologues martiniquais dans le cadre du "marché unique antillais" (MUA). Elle insiste sur l'objectif de "traçabilité des marchandises" qu'ils se sont fixé permettant d'obtenir auprès de la Douane un territoire fiscal unique. Et d'ajouter : "Après la notion de traçabilité, nous avons aujourd'hui une vision de "hub" de haute attractivité". Une notion qui introduit les concepts de coopération et de compétititon entre la Guadeloupe et la Martinique. Pour la présidente de l'Umep, "l'enjeu est considérable". Et de rappeler que, dans les ports antillais, "la marchandise est traitée plus rapidement" que chez leurs concurrents, du type celui de Kingston (Jamaïque).
"Nous avons aujourd'hui une vision de "hub" de haute attractivité"
Interrogée sur la concurrence des ports étrangers de la région, elle estime que la mensualisation de la main-d'œuvre docker a permis d'améliorer la rapidité et la qualité du travail fourni par les entreprises françaises de manutention.
L'Umep prend part aux travaux de la Caribbean Shipping Association (CSA) qui regroupe toutes les professionnels maritimes de la région de la Caraïbe. Nombreux sont ses membres qui adhèrent également au Cluster GAT Caraïbe, établi à la Martinique.
L'Umep de la Guadeloupe fédère environ 80 entreprises. Selon Michèle Montantin, elles ont toutes vécu une année difficile en 2013. "La crise économique n'est pas achevée en Guadeloupe. Certaines sociétés ont dû déposer le bilan", souligne-t-elle. Elle se dit prudente concernant les prévisions économiques pour l'année en cours.