
Un retour de la croissance des échanges internationaux à son niveau d'avant crise semble improbable pour la Coface © GPMM
Le commerce mondial devrait rebondir en 2015, mais loin des niveaux d'avant crise, selon la Coface. L'assureur-crédit anticipe "une accélération de la croissance du commerce mondial, à un rythme proche de 5 % en 2015, soit un niveau plus élevé que celui des deux années passées", qui était d'environ 3 %, explique-t-il.
Deux facteurs aggravant
Cette croissance devrait être portée par "l'accélération timide de la croissance mondiale et la poursuite de l'internationalisation des chaînes de valeur", note Julien Marcilly, responsable du risque pays. Mais "la baisse de la croissance potentielle des principales économies développées et émergentes rend improbable un retour de la croissance des échanges internationaux à son niveau d'avant crise", souligne Julien Marcilly. Entre 1990 et 2007, le commerce mondial affichait près de 7 % de croissance par an en moyenne.
Deux facteurs aggravent l'effet du ralentissement économique, selon la Coface : la "montée du protectionnisme", tout d'abord. La Russie, qui a décrété un embargo sur l'importation de produits agroalimentaires en provenance des pays occidentaux, l'Argentine et l'Inde forment le podium des pays ayant le plus accru les barrières au commerce, avec chacun "plus de 250 mesures entre juillet 2008 et juillet 2014". "L'internationalisation des processus productifs" ensuite, qui a fait chuter les échanges de biens intermédiaires.
Deux facteurs aggravant
Cette croissance devrait être portée par "l'accélération timide de la croissance mondiale et la poursuite de l'internationalisation des chaînes de valeur", note Julien Marcilly, responsable du risque pays. Mais "la baisse de la croissance potentielle des principales économies développées et émergentes rend improbable un retour de la croissance des échanges internationaux à son niveau d'avant crise", souligne Julien Marcilly. Entre 1990 et 2007, le commerce mondial affichait près de 7 % de croissance par an en moyenne.
Deux facteurs aggravent l'effet du ralentissement économique, selon la Coface : la "montée du protectionnisme", tout d'abord. La Russie, qui a décrété un embargo sur l'importation de produits agroalimentaires en provenance des pays occidentaux, l'Argentine et l'Inde forment le podium des pays ayant le plus accru les barrières au commerce, avec chacun "plus de 250 mesures entre juillet 2008 et juillet 2014". "L'internationalisation des processus productifs" ensuite, qui a fait chuter les échanges de biens intermédiaires.
Autour des mêmes thèmes
Hausse du bénéfice sur neuf mois
L'assureur-crédit Coface a enregistré un bénéfice net en hausse de 5,2 % sur les neuf premiers mois de l'année, à 103,1 millions d'euros, et a confirmé ses objectifs annuels. Le groupe, introduit en Bourse fin juin par la banque Natixis, filiale du groupe BPCE, affiche sur la période un chiffre d'affaires en légère baisse de 0,4 %, à 1,07 milliard d'euros. À périmètre et change constants, les revenus ressortent toutefois en hausse de 1,8 %. Par zone géographique, l'activité a été particulièrement soutenue par les marchés émergents et l'Amérique du Nord, l'Amérique latine et l'Europe de l'Ouest s'inscrivant de leur côté en baisse. "La Coface tient le cap de ses objectifs. Au terme de ces neuf premiers mois, le groupe affiche une croissance satisfaisante et une rentabilité solide", a commenté Jean-Marc Pillu, le directeur général de la Coface. Pour 2014, la Coface confirme son scénario de reprise économique "même s'il est plus lent qu'initialement escompté par les marchés" et estime que sa stratégie lui permet de confirmer ses objectifs annuels. Parmi ceux-ci figurent une croissance du chiffre d'affaires comprise entre 1,5 % et 2,5 % en 2014, un résultat opérationnel courant affichant une hausse moyenne supérieure à 10 % entre 2013 et 2016 et un ratio combiné net (indemnisation des sinistres et frais généraux rapportés aux primes perçues) inférieur à 80 %. Sur les neuf premiers mois de l'année, le ratio combiné net s'est déjà établi en dessous de ce seuil, à 77,4 %, soit une amélioration de 5,2 points sur un an.
L'assureur-crédit Coface a enregistré un bénéfice net en hausse de 5,2 % sur les neuf premiers mois de l'année, à 103,1 millions d'euros, et a confirmé ses objectifs annuels. Le groupe, introduit en Bourse fin juin par la banque Natixis, filiale du groupe BPCE, affiche sur la période un chiffre d'affaires en légère baisse de 0,4 %, à 1,07 milliard d'euros. À périmètre et change constants, les revenus ressortent toutefois en hausse de 1,8 %. Par zone géographique, l'activité a été particulièrement soutenue par les marchés émergents et l'Amérique du Nord, l'Amérique latine et l'Europe de l'Ouest s'inscrivant de leur côté en baisse. "La Coface tient le cap de ses objectifs. Au terme de ces neuf premiers mois, le groupe affiche une croissance satisfaisante et une rentabilité solide", a commenté Jean-Marc Pillu, le directeur général de la Coface. Pour 2014, la Coface confirme son scénario de reprise économique "même s'il est plus lent qu'initialement escompté par les marchés" et estime que sa stratégie lui permet de confirmer ses objectifs annuels. Parmi ceux-ci figurent une croissance du chiffre d'affaires comprise entre 1,5 % et 2,5 % en 2014, un résultat opérationnel courant affichant une hausse moyenne supérieure à 10 % entre 2013 et 2016 et un ratio combiné net (indemnisation des sinistres et frais généraux rapportés aux primes perçues) inférieur à 80 %. Sur les neuf premiers mois de l'année, le ratio combiné net s'est déjà établi en dessous de ce seuil, à 77,4 %, soit une amélioration de 5,2 points sur un an.