Le concept "Watertruck" en quête de projets pilotes

Avec l'ambition de relancer et d'optimiser le transport de fret sur le réseau navigable à petit gabarit, le projet européen Watertruck recherche des pilotes. Les dossiers de candidature sont à transmettre avant septembre 2014, et sont éligibles à des subventions européennes ainsi qu'aux nouveaux plans d'aides nationaux gérés par Voies navigables de France.
Les promoteurs du concept Watertruck sont aujourd'hui à la recherche de projets pilotes. Ceux-ci doivent s'appuyer sur des convois composés de pousseurs et de barges dimensionnés aux voies navigables à petit gabarit. Cet appel à projets s'adresse aux chargeurs, affréteurs, armements fluviaux et fournisseurs de services logistiques, ports intérieurs et maritimes inclus. "Ces pilotes doivent se dérouler dans le Nord de l'Europe occidentale avec pour objectif de mener au moins une expérimentation en France, aux Pays-Bas et en Belgique. Watertruck cherche également un pilote transnational", explique Johan Nietvelt, coordinateur du projet. Au titre du programme européen Interreg IVB Europe du Nord Ouest, les pilotes sélectionnés sont éligibles à des subventions européennes. En complément, ils peuvent prétendre aux nouvelles aides de Voies navigables de France "dans le cadre du Plan d'aide à la modernisation et l'innovation (Pami) et du Plan d'accompagnement au report modal (Parm destiné aux chargeurs", ajoute Éloi Flipo, directeur du développement chez VNF. Les entreprises intéressées ont jusqu'au mois de septembre 2014 pour transmettre leur dossier de candidature auprès de Watertruck.

Promotion des approches collaboratives

Á ce jour, deux expérimentations ont déjà été menées en Belgique et "ont confirmé le potentiel et la faisabilité du concept. Elles ont démontré aussi les capacités d'investissement limitées des acteurs privés et donc l'importance des approches collaboratives afin d'optimiser les rotations par des flux aller-retour ainsi que du soutien du secteur public dans la phase de démarrage", reprend Johan Nietvelt. Ces tests ont ainsi permis de cerner les éléments du compte d'exploitation de convois de 500 à 700 tonnes adaptés aux voies navigables à petit gabarit, et les conditions à réunir pour optimiser leur rentabilité. Avec le coût du carburant, le pousseur est le premier poste de dépenses (44 % du total), suivi du personnel (36 %) et des barges (20 %). S'agissant du compte d'exploitation, "les principaux gisements concernent la consommation de carburant à travers par exemple les motorisations et la pénétration dans l'eau, et les coûts de personnel en adaptant la législation actuelle sur la composition des équipages", selon Carl Verhamme. "L'adaptation des infrastructures avec la création de zones d'attente sur les quais, le dragage et la disponibilité de barges" sont les facteurs de succès cités par le consultant auprès du port de Bruxelles. "Des optimisations et des conditions déjà réunies par la SCAT sur la Marne et le Canal des Vosges pour le compte de la REP et de Sagram" rappelle Philip Maugé, directeur commercial de l'armement fluvial...

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