Le conseil de l'Organisation de l'aviation civile internationale s'est largement renouvelé mardi 4 octobre avec la tâche, pour les trois prochaines années, de mettre en place un mécanisme de gel des émissions carbone en cours de négociation.
Sur les trente-six pays membres du conseil de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), agence des Nations unies spécialisée dans le transport aérien, onze nouveaux pays y font leur entrée, dont le Cap Vert pour la première fois de son histoire. Si l'assemblée se déroule tous les trois ans, c'est le conseil de l'OACI qui est chargé d'adopter les normes ou de recommander les pratiques et les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de l'aviation civile.
Colombie, Irlande et Suède
Mais le rôle du conseil va cette fois être crucial dans la contribution du transport aérien à la lutte contre le réchauffement climatique. Les émissions de CO2 du secteur aérien n'entrent pas dans l'accord de Paris (Cop21) qui est en cours de ratification. L'aérien doit en conséquence mettre en place un mécanisme de compensation des émissions de l'aviation internationale (Corsia pour son acronyme anglais). Ce mécanisme actuellement en négociation à l'assemblée triennale, qui se déroule à Montréal jusqu'à vendredi 7 octobre, doit permettre d'ici 2035 de maintenir, au pire, un volume d'émissions de gaz à effet de serre du transport aérien au niveau de celui qui sera enregistré en 2020.
Les trente-six pays au conseil de l'OACI représentent les 191 États membres en fonction de trois critères, leur importance dans le nombre de passagers transportés (onze pays élus) ou leur rôle dans les services de navigation aérienne (douze), complétés par des pays représentants les principales zones géographiques. Outre le premier groupe inchangé (les pays du G7, plus la Russie, la Chine, l'Australie et le Brésil), le conseil a enregistré mardi 4 octobre l'arrivée de la Colombie, l'Irlande et la Suède au titre de leur importance pour la navigation.
Enfin, sept autres pays ont été élus par leurs pairs : le Cap Vert, dont c'est la première élection à ce niveau, la Turquie, l'Algérie, le Congo, Cuba, l'Équateur, le Panama et l'Uruguay. Candidate, l'Indonésie n'a pas été élue au conseil de l'OACI au terme du vote en assemblée plénière mardi.
Colombie, Irlande et Suède
Mais le rôle du conseil va cette fois être crucial dans la contribution du transport aérien à la lutte contre le réchauffement climatique. Les émissions de CO2 du secteur aérien n'entrent pas dans l'accord de Paris (Cop21) qui est en cours de ratification. L'aérien doit en conséquence mettre en place un mécanisme de compensation des émissions de l'aviation internationale (Corsia pour son acronyme anglais). Ce mécanisme actuellement en négociation à l'assemblée triennale, qui se déroule à Montréal jusqu'à vendredi 7 octobre, doit permettre d'ici 2035 de maintenir, au pire, un volume d'émissions de gaz à effet de serre du transport aérien au niveau de celui qui sera enregistré en 2020.
Les trente-six pays au conseil de l'OACI représentent les 191 États membres en fonction de trois critères, leur importance dans le nombre de passagers transportés (onze pays élus) ou leur rôle dans les services de navigation aérienne (douze), complétés par des pays représentants les principales zones géographiques. Outre le premier groupe inchangé (les pays du G7, plus la Russie, la Chine, l'Australie et le Brésil), le conseil a enregistré mardi 4 octobre l'arrivée de la Colombie, l'Irlande et la Suède au titre de leur importance pour la navigation.
Enfin, sept autres pays ont été élus par leurs pairs : le Cap Vert, dont c'est la première élection à ce niveau, la Turquie, l'Algérie, le Congo, Cuba, l'Équateur, le Panama et l'Uruguay. Candidate, l'Indonésie n'a pas été élue au conseil de l'OACI au terme du vote en assemblée plénière mardi.
