Le conventionnel aurait encore de beaux jours devant lui

Colis lourds, colis longs, hors gabarit… Le conventionnel constitue-t-il aujourd'hui une fenêtre sur le passé ou présente-t-il encore une lucarne tournée vers l'avenir ? Cette technique prouve que le savoir-faire des professionnels du transport n'a pas disparu des mers du globe.
Plus lucratif que le conteneur pour nombre de professionnels, car réservant des marges bénéficiaires que la "boîte" a du mal à dégager en raison du peu d'imagination qu'il requiert et de la faiblesse des taux de fret, le conventionnel continue d'attirer des armateurs, des transitaires, des manutentionnaires, des transporteurs routiers qui estiment que l'expertise et le savoir-faire méritent d'être rémunérés à leur juste valeur.
Avant que le conteneur (de 9 m3 d'abord, de 20 pieds puis de 40 pieds) gagne du terrain pour devenir la technique la plus répandue dans le monde, le conventionnel était la norme. Des navires aux cales aptes à accueillir des sacs, des "big bags", des lots de toutes formes, tailles ou poids sillonnaient les mers du globe. Ils étaient opérés dans les ports mondiaux avec des plans de chargement non informatisés.
Aujourd'hui, deux techniques continuent de se présenter : le ro-ro et le lo-lo. Dans les ports situés dans les zones les moins industrialisées, le chargeur n'a d'autre choix que de faire embarquer ses colis lourds ou hors gabarit sur des remorques qui seront mises à bord de navires rouliers, con-ro ou porte-conteneurs opérés dans le cadre de lignes régulières.
Dans les zones les plus industrielles, le chargeur peut affréter des navires conventionnels de type lo-lo pour faire embarquer ses colis à destination des ports concernés.

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