Dans un contexte où le conteneur mondial traverse une crise de congestion portuaire et de flambée des taux de fret, le conventionnel continue de retrouver un statut porteur avec des taux d'affrètement qui restent en hausse.
Pour les navires conventionnels, l'indice des taux d'affrètement à temps est passé, selon Drewry, à 10.575 USD (9.312 euros) par jour en décembre 2021, augmentant de seulement 0,8 % par rapport à la hausse des 1,9 % observée en novembre. Selon l'expert londonien, les vacances de fin d'année ont entraîné une baisse de ces taux, notamment dans le secteur de la navigation de courte distance.
Cet indice a progressé de 63 % depuis le début de l'année 2021 et de 69 % depuis décembre 2020. Drewry prévoit qu'il devrait augmenter de 1,7 % au cours du mois de janvier en cours pour atteindre 10.750 dollars par jour.
Bien que ces taux aient ralenti en fin de l'année dernière, l'expert s'attend à ce qu'ils retrouvent rapidement une dynamique plus forte en ce début d'année. La crise de l'offre que traverse le marché du conteneur, dû à la congestion portuaire et aux problèmes liés à la crise sanitaire, restent, à ses yeux, la principale raison de la demande dans le secteur.
Pallier la conteneurisation
"Les cargaisons de conventionnel continuent de rechercher les navires polyvalents disponibles", estime le consultant londonien. À ce titre, il recense notamment aujourd'hui dans cette catégorie de fret les sacs de grains de café à destination des États-Unis. Il estime que des navires conventionnels pourraient être utilisés pour remplacer les conteneurs manquants en 2022.
L'expert britannique juge que, dans la perspective de la COP 26, les transporteurs maritimes assurant la livraison de projets industriels telles que les éoliennes doivent anticiper la hausse potentielle de la demande pour mettre à disposition assez de navires pour 2023.
Alors que le conventionnel a souffert de la montée en puissance du conteneur pendant deux décennies, il connaît un nouveau souffle depuis le début de l'année 2020, commençant à inverser la tendance en 2021. Reste à savoir quelle incidence auront sur le secteur la détente des taux de fret dans le conteneur et la disparition de la congestion portuaire.
Cet indice a progressé de 63 % depuis le début de l'année 2021 et de 69 % depuis décembre 2020. Drewry prévoit qu'il devrait augmenter de 1,7 % au cours du mois de janvier en cours pour atteindre 10.750 dollars par jour.
Bien que ces taux aient ralenti en fin de l'année dernière, l'expert s'attend à ce qu'ils retrouvent rapidement une dynamique plus forte en ce début d'année. La crise de l'offre que traverse le marché du conteneur, dû à la congestion portuaire et aux problèmes liés à la crise sanitaire, restent, à ses yeux, la principale raison de la demande dans le secteur.
Pallier la conteneurisation
"Les cargaisons de conventionnel continuent de rechercher les navires polyvalents disponibles", estime le consultant londonien. À ce titre, il recense notamment aujourd'hui dans cette catégorie de fret les sacs de grains de café à destination des États-Unis. Il estime que des navires conventionnels pourraient être utilisés pour remplacer les conteneurs manquants en 2022.
L'expert britannique juge que, dans la perspective de la COP 26, les transporteurs maritimes assurant la livraison de projets industriels telles que les éoliennes doivent anticiper la hausse potentielle de la demande pour mettre à disposition assez de navires pour 2023.
Alors que le conventionnel a souffert de la montée en puissance du conteneur pendant deux décennies, il connaît un nouveau souffle depuis le début de l'année 2020, commençant à inverser la tendance en 2021. Reste à savoir quelle incidence auront sur le secteur la détente des taux de fret dans le conteneur et la disparition de la congestion portuaire.
