Le spécialiste norvégien des croisières d'expédition Hurtigruten a annoncé mercredi 18 mars la suspension de presque toutes ses activités jusqu'à fin avril à cause de l'épidémie de Covid-19, provoquant la mise au chômage technique de près de 3.000 employés.
Présente notamment sur le créneau des croisières dans les régions polaires mais aussi sur les navettes le long des fjords norvégiens, la compagnie Hurtigruten va interrompre l'exploitation de 14 de ses 16 navires. "Devoir arrêter presque toutes nos activités est difficile", a dit le directeur général, Daniel Skjeldam. "Mais à cause de la situation c'est la seule chose qu'on puisse faire aujourd'hui. C'est une crise extraordinaire qui frappe la Norvège et elle touche Hurtigruten lourdement", a-t-il expliqué.
2.900 employés au chômage technique
Le croisiériste, qui avait déjà placé plus de 300 salariés au chômage technique la semaine dernière, va étendre cette mesure à 2.600 autres employés. Entre navires immobilisés, escales interdites et contaminations à bord, le secteur de la croisière, de masse sur d'énormes paquebots ou d'expédition sur des navires plus petits, s'enfonce chaque jour davantage dans la crise.
Plusieurs compagnies comme Costa Croisières et Princess Cuises, deux marques du groupe Carnival, ont déjà annoncé la suspension de l'ensemble de leurs croisières dans le monde en raison de l'épidémie de Covid-19. En février, le "Diamond Princess" avait durablement été mis en quarantaine au large de Yokohama au Japon avec 3.711 personnes à bord : plus de 700 cas d'infection au coronavirus s'y sont développés.
Hurtigruten, de son côté, dit n'avoir déploré aucun cas sur ses navires. En accord avec le gouvernement norvégien, la compagnie continuera l'exploitation de deux navires le long du littoral du pays nordique, où elle assure l'approvisionnement en marchandises et les transits de personnes entre petites communautés côtières. Avant le début de l'épidémie, le secteur de la croisière, en perpétuelle croissance, disait viser 32 millions de passagers dans le monde en 2020.
2.900 employés au chômage technique
Le croisiériste, qui avait déjà placé plus de 300 salariés au chômage technique la semaine dernière, va étendre cette mesure à 2.600 autres employés. Entre navires immobilisés, escales interdites et contaminations à bord, le secteur de la croisière, de masse sur d'énormes paquebots ou d'expédition sur des navires plus petits, s'enfonce chaque jour davantage dans la crise.
Plusieurs compagnies comme Costa Croisières et Princess Cuises, deux marques du groupe Carnival, ont déjà annoncé la suspension de l'ensemble de leurs croisières dans le monde en raison de l'épidémie de Covid-19. En février, le "Diamond Princess" avait durablement été mis en quarantaine au large de Yokohama au Japon avec 3.711 personnes à bord : plus de 700 cas d'infection au coronavirus s'y sont développés.
Hurtigruten, de son côté, dit n'avoir déploré aucun cas sur ses navires. En accord avec le gouvernement norvégien, la compagnie continuera l'exploitation de deux navires le long du littoral du pays nordique, où elle assure l'approvisionnement en marchandises et les transits de personnes entre petites communautés côtières. Avant le début de l'épidémie, le secteur de la croisière, en perpétuelle croissance, disait viser 32 millions de passagers dans le monde en 2020.
