Le cuivre et l'or s'en tirent, le café est en pause

Déjà en hausse depuis le début de la semaine, "l'or s'est renforcé après l'annonce, dans la nuit du 1er au 2 octobre, du test positif à la covid-19 du président américain Donald Trump et de sa femme, a expliqué Lukman Otunuga, analyste pour FXTM. Cette péripétie a déclenché une vague d'aversion au risque sur les marchés et ajouté un nouveau degré d'incertitude à un mois de la présidentielle américaine".
L'or étant considéré comme une valeur refuge, il a tendance à s'apprécier lorsque les investisseurs sont inquiets et veulent se prémunir du risque. Mais si le métal précieux a dépassé la barre symbolique de 1.900 dollars l'once, "il a échoué à rassembler son élan pour aller au-delà, ce qui pourrait être un signe de faiblesse", a relevé Craig Erlam, analyste pour Oanda.
La contamination du président américain a en effet également profité au dollar, considéré comme une autre valeur refuge, ce qui a pu faire pression sur l'or, les deux actifs évoluant en sens contraire.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.903,50 dollars vendredi vers 15h40 GMT (17h40 à Paris), contre 1.861,58 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Les cours du cuivre, calmes en début de semaine, ont subi une perte notable jeudi 1er octobre avant de la combler le lendemain, dans un environnement économique incertain marqué par une forte volatilité pour l'ensemble des matières premières.
"Outre les inquiétudes liées à la faiblesse de la demande, aux données économiques décevantes des États-Unis et à une aversion accrue pour le risque", la baisse de jeudi a été accentuée "par la hausse des stocks au LME (London Metal Exchange)", a pointé Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank, de plus de 90.000 tonnes.
Les données sur l'activité manufacturière en Chine en septembre, à son plus haut niveau depuis sept mois, ont contribué à tempérer ce recul. L'indice des directeurs d'achats (PMI) pour le mois de septembre s'est établi à 51,5 points contre 51 le mois précédent, selon le Bureau national des statistiques (BNS), confirmant une reprise de l'activité dans le pays.
Sur le London Metal Exchange, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.557,50 dollars vendredi à 15h50 GMT, contre 6.545 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
Les cours du café ont marqué le pas cette semaine, dans un environnement de baisse de la demande mondiale du fait des situations de confinement qu'entraîne la pandémie de covid-19.
Les derniers chiffres publiés par l'Organisation internationale du café vendredi 2 octobre illustrent la dégradation du marché : la saison 2019/20 devrait se solder par un excédent de 1,54 million de sacs, qui viennent s'ajouter aux 4,4 millions de la saison précédente.
"La pandémie de covid-19 continue de mettre la pression sur l'économie mondiale et limite considérablement la consommation de café hors du domicile", indique le rapport de l'organisation pour le mois de septembre.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier 2021 valait 1.316 dollars vendredi 2 octobre à 15h40 GMT, contre 1.376 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New-York, la livre d'arabica pour livraison en décembre de cette année valait 109,20 cents, contre 113,65 cents sept jours auparavant.

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